Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Ce n’est pas commun, mais Noah Lyles a eu la chance de participer aux Jeux Olympiques de Paris avec sa compagne Junelle Bromfield, qui court elle sous les couleurs de la Jamaïque. Les amoureux se sont exprimés sur leurs relations intimes pendant les compétitions, et chez eux, c’est la piste avant tout.
Depuis le départ à la retraite d’Usain Bolt, le monde du sprint cherche un successeur capable de faire parler de lui et du sport lors des grandes compétitions. Noah Lyles pourrait être ce coureur tant recherché, mais sa personnalité est loin de faire l’unanimité. Il parle fort, est parfois un peu arrogant, il aime les animes et la culture geek, ce qui ne parle pas forcément à tous les fans.
Et ce qui est encore plus dommage pour lui, c’est qu’il ne peut même pas compter sur le soutien de ses compatriotes, puisque c’est peut-être aux États-Unis qu’il est le plus détesté. Son tort ? Avoir eu le courage de remettre en question l’appellation « champions du monde » pour les équipes qui remportent le titre en NBA ou NFL, des ligues domestiques.
Noah Lyles privé de relations aux Jeux Olympiques
C’est donc avec une immense pression du résultat qu’il est arrivé à Paris pour les Jeux Olympiques, puisqu’il savait qu’une défaite serait célébrée. Il a répondu présent sur l’épreuve reine du 100m, avant de terminer avec le bronze sur le 200. Et d’après son témoignage dans le podcast de la légende Asafa Powell, il n’a pas pu compter sur sa compagne Junelle Bromfield, elle aussi athlète olympique, pour « relâcher la pression » :
Noah Lyles : Depuis 2021, les organisateurs des Jeux Olympiques ne veulent plus que les athlètes fassent l’amour en permanence dans le village. Et c’est contradictoire parce qu’en plus ils fournissent des préservatifs à ceux qui en veulent.
Asafa Powell : Je ne comprends pas, ce n’est pas une compétition de lycéens. Tu as des trentenaires, des adultes, et quand tu arrives sur place, tu as des grands réservoirs de protections. Aucun lit ne peut empêcher les rapprochements.
Junelle Bromfield : L’année dernière pour les championnats du monde, nous étions dans le même hôtel avec Noah, mais pas dans la même chambre. La première chose qu’il m’a demandée c’est un bisou, je lui ai répondu que j’avais la grippe. Nous n’avons jamais dormi ensemble, ni rien d’autre.
Noah Lyles : Les gens trouvent toujours le temps de faire ces choses. On a tous été jeunes à un moment donné. Il y a des gens qui vont aux JO pour gagner, pour faire une finale, et d’autres qui veulent profiter de l’expérience parce qu’ils ne savent pas s’ils reviendront aux Jeux un jour.
Noah Lyles a eu la chance de participer aux Jeux Olympiques avec sa compagne Junelle Bromfield, qui courrait elle sous les couleurs de la Jamaïque. Mais contrairement à d’autres, qui profitaient de l’occasion pour séduire, eux ont visiblement une routine claire pour favoriser la performance. Ils ne dorment dans la même chambre, ne couchent pas ensemble, dans l’optique de garder des forces pour la course. Avec l’or sur le 100m et le bronze sur 200, on peut dire que c’est efficace.
Dans le clan Lyles, on fait passer la performance avant tout le reste, ce qui explique peut-être les deux médailles décrochées à Paris. Le champion olympique du 100m et sa copine ne dorment pas ensemble, n’ont pas de rapport, ils préfèrent garder leurs forces.