À 37 ans, Francis Ngannou avoue : « Mon meilleur investissement aux États-Unis, c’est…

L'ancien champion poids lourds de l'UFC Francis Ngannou
Equinoxe TV (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Après s’être élevé contre des salaires qu’il jugeait trop bas à l’UFC, Francis Ngannou a aujourd’hui la chance de toucher des dizaines de millions à chaque apparition dans le monde de la boxe. Mais comment investit-il cet argent ?

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Parti de rien, Francis Ngannou a forcément un rapport particulier au travail et à l’argent. Car à l’âge où certains ne pensent qu’à s’amuser avec leurs amis, qu’à faire des bêtises, lui était déjà dans les mines de sable du Cameroun pour subvenir à ses besoins. De même, avant d’arriver au sommet à l’UFC, il a connu l’enfer de vivre dans les rues de Paris avec ses seuls rêves comme compagnons.

Ce parcours sinueux, c’est peut-être ce qui explique sa force de caractère au moment de dénoncer les agissements de Dana White à l’encontre ses combattants. Alors que beaucoup n’osent rien dire par peur de tout perdre, lui mettait sur la table le débat autour des salaires dans l’organisation. The Predator était l’un des mieux payés sur les dernières années, mais il savait que les rémunérations restaient bien trop faibles par rapport aux bénéfices engendrés.

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Francis Ngannou à fond dans l’immobilier

Droit dans ses bottes, il a donc décidé de rejoindre le PFL et le monde de la boxe, où il gagne désormais des dizaines de millions de dollars à chacune de ses apparitions. Un choix payant, qui lui a permis de faire des investissements qui assureront son avenir, mais aussi celui de sa famille. Il s’est exprimé dans une excellente interview accordée à la chaine YouTube « Investir au Pays ».



Les sages disaient toujours : « la pierre ne pourrit jamais ». Alors quand j’ai commencé, mon premier objectif était de construire une maison au village. Si un jour je perds tout et que je rentre ici dans les champs, j’aurais ma maison, à l’abri des tempêtes. Donc mon meilleur investissement aujourd’hui c’est l’immobilier aux États-Unis. J’ai commencé par acheter deux propriétés, mais il y avait trop de papiers, ça m’a fatigué. Surtout que je construisais aussi au Cameroun.

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C’était pendant la période COVID, donc après, les prix sont remontés. J’ai vendu une des maisons, j’ai vu la plus-value et je me suis dit que j’aurais dû prendre encore plus de maisons à la base. Je savais déjà que ce milieu pourrait être bénéfique, mais comme je dis toujours dans la vie il faut avancer doucement, prendre le temps d’observer, de comprendre le système.

Francis Ngannou a eu l’intelligence de ne pas dépenser toute sa fortune une fois à l’UFC, il a investi afin d’assurer ses arrières. Il s’est d’abord fait construire une maison chez lui au Cameroun, il a ensuite acheté sa maison à Las Vegas, avant de miser sur plusieurs biens destinés à la location. Et d’après lui, c’est la meilleure décision financière de sa vie.

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Comme tout bon businessman, Francis Ngannou a décidé d’investir son argent pour le faire fructifier. Il a notamment acheté de nombreuses maisons pour assurer ses arrières bien au-delà de la retraite sportive…

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