Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Toujours aussi actif du haut de ses 82 ans, Eddy Mitchell se consacre désormais principalement à sa carrière d’acteur. Prochainement à l’affiche du téléfilm « Un père idéal, » l’octogénaire donnera la réplique à un certain Laurent Gerra. L’occasion pour lui d’évoquer le célèbre imitateur, avec son franc-parler bien connu de tous.
S’il a confirmé mettre fin à son illustre carrière de chanteur sur scène il y a quelques mois, pas question pour Eddy Mitchell de parler de retraite. Voilà plusieurs années qu’il planche sur sa carrière d’acteur et de comédien, un point commun qu’il partage avec un certain Laurent Gerra. Connu depuis 30 ans comme l’imitateur référence en France, le natif de la région lyonnaise multiplie les apparitions convaincantes sur le petit écran.
Il est donc tout naturel ou presque pour les deux hommes de se retrouver sur un projet commun, en l’occurrence le téléfilm « Un père idéal », qui sera bientôt à l’écran. Mais comment le tournage s’est-il déroulé entre ces deux fortes personnalités ? C’est Eddy Mitchell qui a répondu sans laisser aucun doute.
Eddy Mitchell et Laurent Gerra, une affaire qui roule
Interrogé par « Nice-Matin », l’interprète de « Pas de boogie-woogie » s’est montré très élogieux envers son partenaire de jeu :
Oui ça joue, dans la mesure où on est potes, bien sûr. Tant qu’à faire, vaut mieux ! On mange bien tous les deux, on boit un peu, on déconne… (sourire)
Je me souviens d’un dîner où j’attendais Johnny, et au dernier moment, il m’appelle en me disant qu’il ne pouvait plus venir… Quelques minutes plus tard, ça sonne à la porte et c’était Johnny ! En fait, Laurent m’avait fait une blague au téléphone en l’imitant (rires).
Au-delà de cet humour qu’ils partagent, ainsi que de leurs valeurs communes, Eddy Mitchell et Laurent Gerra se retrouvent aussi artistiquement. D’ailleurs, l’imitateur a eu une idée qui a beaucoup plu à son aîné, comme l’a confié ce dernier :
C’est aussi Laurent qui a eu l’idée de la chanson qu’on entonne ensemble dans le film, « Comme un p’tit coquelicot ». J’ai dit banco ! C’est un grand succès de Mouloudji, qui était aussi remarquable acteur que chanteur. Je suis ravi que cette chanson revienne comme un fil rouge dans le film, car Mouloudji fait partie des artistes un peu oubliés…
Comme on pouvait s’y attendre au regard de la personnalité de Laurent Gerra et du respect qu’il voue aux artistes l’ayant précédé, lui et Eddy Mitchell se sont parfaitement entendus. De la bonne nourriture, du bon vin et le même humour espiègle : voilà le cocktail de cette amitié improbable qui, on l’espère, sera couronnée d’un joli succès à l’écran !