JO 2024 – La délégation israélienne cash sur l’accueil des athlètes en France : « Nous avons…

JO Yael Arad, cheffe de la délégation israélienne
Sportschau (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Plus que jamais, les Jeux Olympiques reflètent également l’actualité politique dans le monde. Preuve en étant le traitement réservé aux athlètes israéliens depuis le début de la compétition, comme l’a expliqué la cheffe de la délégation Yaël Arad au Parisien.

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Les Jeux Olympiques sont la plus grande fête du sport qui soit, mais pas seulement. Nombreux sont ceux à s’être servi de cette scène pour faire passer des messages politiques, les athlètes ayant littéralement un rôle d’ambassadeur de leur pays durant ces deux semaines de compétition. C’est d’autant le plus cas à l’heure actuelle, alors que le conflit israélo-palestinien continue de faire rage.

Contrairement à la Russie et la Biélorussie dont les sportifs disputent les JO sous bannière neutre, Israël a pu se rendre à Paris en toute tranquillité et avec un contingent conséquent (88 participants). Mais depuis que ce dernier ont posé un pied dans l’Hexagone, leur quotidien serait devenu un véritable enfer à en croire les propos de leur représentante Yaël Arad, qui s’est livrée dans une interview avec Le Parisien :

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Les athlètes israélien(ne)s victimes de huées et de harcèlement

Ces Jeux olympiques de Paris 2024 ont une saveur particulière pour les athlètes israéliens, qui se trouvent confrontés à un climat « rude », selon leur cheffe de délégation, Yaël Arad. L’équipe de 88 athlètes, la plus importante de l’histoire olympique israélienne, a remporté jeudi ses premières médailles grâce aux judokas Peter Paltchik et Inbar Lanir. Une partie du public les a hués, l’autre les a soutenus.



Le public se montre parfois hostile lors des épreuves, et des athlètes ont subi du cyberharcèlement, sur fond de guerre à Gaza. « Nous avons préparé nos athlètes à toutes sortes de provocations », explique Yaël Arad. Samedi, une dizaine de personnes ont déployé une banderole portant la mention « Genocide olympics » lors du match de foot perdu 4-2 face au Paraguay. Des slogans « Israël assassin » ou « Free Gaza » ont retenti dans les tribunes, auxquels des supporters d’Israël ont répondu en scandant « libérez les otages ».

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« Notre principal message est que nous sommes ici pour la compétition, pour montrer l’esprit israélien », dit Yaël Arad. Selon elle, certains athlètes israéliens ont vu leurs informations personnelles divulguées sur les réseaux sociaux. Le gouvernement israélien a désigné des groupes soutenus par l’Iran comme responsables de la campagne de cyberharcèlement contre ses sportifs.

Un discours qui ne passe cependant guère aux yeux de nombreux internautes, d’autant plus alors que les bombardements israéliens se sont étendus vers le Liban et l’Iran :

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Les Jeux Olympiques de Paris n’ont rien d’une sinécure pour les athlètes israéliens qui paient là les décisions géopolitiques de leur gouvernement. Mais ne comptez pas sur une majeure partie du public français pour les soutenir durant cette épreuve.

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