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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Aujourd’hui témoin des prouesses de Victor Wembanyama aux Spurs et en équipe de France, Tony Parker l’a au préalable vu grandir dans les rangs de l’ASVEL. Dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris, il a donc accepté de livrer une anecdote sur leurs liens.
Il ne s’en est jamais caché, il souhaite devenir le meilleur basketteur de tous les temps, et par conséquent le plus grand de l’histoire du basket français. L’ambition de Victor Wembanyama se veut aussi débordante que n’importe quel champion de son rang. Mais s’il souhaite atteindre ses objectifs, il devra forcément parvenir à mettre dans son rétroviseur un certain Tony Parker, qu’il connaît plutôt bien.
En effet, outre le fait qu’ils ont tous les deux débarqué en NBA sous les couleurs des Spurs, les deux hommes se sont fréquentés durant quelques mois à l’ASVEL. Propriétaire de l’équipe villeurbannaise, TP9 avait alors contribué au recrutement du prodige tricolore, qui y a évolué une saison et y est devenu champion de France. Ce, avant de prendre son envol aux Metropolitans 92 et de suivre son brillant destin.
Tony Parker choqué par le clin d’œil de Victor Wembanyama
Dirigeant de Wembanyama pendant une saison, Parker pourrait avoir plus ou moins directement influencé son départ de l’ASVEL. Les relations entre les deux camps ont en tout cas paru très froides durant quelques temps, ce qui semble toutefois être de l’histoire ancienne. En témoigne la récente anecdote candide livrée par le meneur de légende à Yahoo Sports sur la belle surprise que lui a réservée son ancien protégé :
Kerri Walsh Jennings : Michael Jordan a changé votre vie et vous a poussé à nourrir ces grands objectifs, et je présume que vous avez le même rôle auprès de Victor et de la génération actuelle de sportifs français. Parlez-moi de ça.
Tony Parker : C’est marrant que vous me demandiez ça parce que vous savez que Victor était dans l’équipe dont je suis propriétaire en France, l’ASVEL.
Pendant tout ce temps, tout s’est bien déroulé, on a beaucoup échangé et on a même remporté un titre. Et quand les Spurs l’ont drafté n°1, il a publié sur ses réseaux sociaux une photo sur laquelle il portait mon maillot quand il avait 10 ans. J’ai vu cette photo et j’étais là, « Wow, il ne m’a jamais montré cette photo quand il était avec moi à l’ASVEL ! » Il avait attendu ce moment-là pour la révéler au monde.
Quand je l’ai vue, je me suis dit, « Oh wow ! » Donc de la même manière que Michael m’a inspiré, je me sens très fier d’avoir pu inspirer quelqu’un comme ça.
Oubliées, les tensions qui ont pu provoquer leur séparation. TP fait désormais part de sa fierté d’avoir montré l’exemple à un phénomène tel que Wemby, prêt à surpasser ses exploits en NBA et en équipe de France. À commencer par cet été en remportant les Jeux Olympiques de Paris.
S’il affirme que leurs rapports sont toujours restés excellents durant leur cohabitation à l’ASVEL, Tony Parker s’attarde et se satisfait surtout sur le rôle de modèle qu’il a pu avoir auprès de Victor Wembanyama. De quoi, peut-être, apaiser quelques tensions.
