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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Quelques jours à peine après la cérémonie d’ouverture réussie des Jeux Olympiques de Paris, une première polémique avait frappé : plusieurs délégations, et non des moindres, s’étaient plaintes de défauts quant à la quantité et la qualité de la nourriture au sein du village olympique. De quoi faire réagir Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, en charge de fournir l’ensemble du village. Avec des explications claires.
Dans un début d’Olympiades particulièrement positif jusqu’ici, il s’agissait de la première ombre majeure au tableau pour Tony Estanguet et son équipe. Après seulement quelques jours passés au sein du village olympiques, plusieurs délégations, Grande-Bretagne et Allemagne en tête, sont montées au créneau pour dénoncer une nourriture trop peu quantitative, déplorant notamment un rationnement sur les denrées très prisées comme les oeufs.
Les Britanniques, furieux, sont même allés jusqu’à recourir à un chef personnel, tandis que d’autres délégations se sont arrangées pour manger ailleurs. Il convient d’ajouter à cela les critiques de la superstar américaine Simone Biles, pas franchement convaincue par la nourriture qui lui est présentée au sein du village, et on obtient un sacré problème à régler.
Le PDG de Carrefour explique comment la situation a été résolue
Interrogé par « Le Figaro », Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, a fait savoir que tout était rentré dans l’ordre rapidement. Il a ainsi affirmé :
Ce qu’il s’est passé, c’est que le cahier des charges donné à Sodexo – puisqu’on leur fournit 170 produits frais, c’est-à-dire 600 tonnes – était légèrement insuffisant par rapport à ce que les athlètes consommaient. C’est ce qui a été constaté au bout de deux jours.
Ça a été immédiatement rectifié. Nous, ça ne nous pose aucun problème, car il s’agit de petites volumétries selon nos standards. Nous avons donc instantanément fourni davantage de produits frais, afin que les athlètes se nourrissent à leur faim d’athlète !
Force est de constater que l’ajustement a été efficace, et que des mesures immédiates ont effectivement été prises. C’est ce qu’a fait savoir le journal L’Equipe, qui a confirmé que Carrefour, Sodexo et l’organisation des JO, via un travail conjoint, n’ont pas lésiné sur les moyens pour résorber le problème :
Au total, 700kg d’oeufs et une tonne de viande ont notamment été livrés pour satisfaire les demandes des athlètes. Sodexo, la société en charge de la restauration avec près de 40.000 prestations quotidiennes au village, notamment au restaurant principal de 3.300 places assises, avait assuré à l’Équipe« prendre très au sérieux » les retours des athlètes et « travailler activement » pour adapter les approvisionnements « à la consommation effective constatée ».
Les Britanniques sont peut-être partis un peu vite du village olympique : tout est rentré dans l’ordre au niveau de la quantité, même si quelques critiquent persistent sur la qualité. On ne peut en tout cas que saluer la réactivité d’Alexandre Bompard et de tous ceux qui sont impliqués dans l’acheminement de la nourriture aux athlètes.
