Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Lors de sa première saison sur les parquets NBA, Victor Wembanyama a dépassé les attentes de nombreux suiveurs. Et pourtant, cela aurait eu un impact négatif sur les rookies français qui viennent de débarquer dans la ligue d’après un journaliste US.
Il y a un peu plus d’un an, le monde entier attendait de le voir enfin débarquer sur le continent américain. Mais malgré la pression et une exposition médiatique immense, Victor Wembanyama s’est montré à la hauteur des attentes. Sa première saison en NBA lui a même permis d’être élu Rookie de l’Année à l’unanimité. De quoi faire office de bel exemple à suivre pour ses jeunes compatriotes qui viennent de l’y rejoindre.
Victor Wembanyama, une aubaine ou un poids pour les rookie français ?
Un an après sa sélection en tant que 1st pick, Wembanyama a vu débarquer d’autres espoirs français lors de la récente Draft. Plusieurs ont d’ailleurs été choisis tôt durant la cérémonie, à l’instar de Zaccharie Risacher, Alex Sarr, Tidjane Salaün et Pacôme Dadiet. Or, au vu des performances quelque peu décevantes de certains d’entre eux en Summer League, Brandon Anderson de Action Network ne s’est pas montré tendre :
My professional opinion so far is that Victor Wembanyama probably made Alex Sarr, Tidjane Salaun, and Pacome Dadiet a whole heap of extra money and they should probably owe him royalties.
— Brandon Anderson (@wheatonbrando) July 21, 2024
Jusqu’à présent, mon opinion professionnelle est que Victor Wembanyama a probablement permis à Alex Sarr, Tidjane Salaün et Pacôme Dadiet de toucher plus d’argent qu’ils ne l’auraient mérité et qu’ils devraient sûrement lui payer des redevances.
Autrement dit, la plébiscite vécu par les Frenchies à la Draft serait en bonne partie dû au succès de leur prédécesseur dans la ligue ces derniers mois.
Après avoir été témoin de sa saison fantastique et au vu de son potentiel, tout le monde est déjà à la recherche du prochain Wemby outre-Atlantique. Peut-on dire pour autant que la cote des pépites tricolores sur place est uniquement due à cela ? C’est en tout cas ce que pensent de nombreux observateurs américains, qui tenaient déjà un discours similaire lié à Bronny James il y a quelques semaines.
Or, cette impression ne tient pas compte de plusieurs facteurs. Premièrement, les scouts des différentes franchises connaissent suffisamment leur travail pour ne pas se fier uniquement à la nationalité d’un prospect. Deuxièmement, le niveau de la classe 2024 est annoncé bien plus faible que celui de 2023. Comparer les deux apparait donc illogique et injuste vis-à-vis de Sarr, Salaün, Dadiet et tous leurs homologues.
Pour Brandon Anderson, les rookies français auraient simplement bénéficié de la hype initiée par Victor Wembanyama pour être rapidement choisis à la Draft, et donc hériter de gros salaires. À eux de prouver le contraire sur les terrains NBA.