Remonté, Michel-Édouard Leclerc (72 ans) cash sur la France : « On a l’impression de…

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BFMTV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Très en vue sur les plateaux de télévision et de radio depuis la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, Michel-Edouard Leclerc s’est imposé comme une voix influente et respectée par les Français dès lors qu’il s’agit d’évoquer le pouvoir d’achat et la grande distribution. Tout récemment, le businessman a ainsi dévoilé une statistique qui inquiète forcément…

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Certains lui prêtent des ambitions politiques, lui reste évasif. En tout cas, une chose est sûre : Michel-Edouard Leclerc est plus que jamais devenu une personnalité publique ces dernières années. De plus en plus présent dans les médias, le septuagénaire s’est attaché à tenir les Français informés pendant la hausse spectaculaire de l’inflation des dernières années. Et aujourd’hui, il estime que le chantier prioritaire est simple : rendre du pouvoir d’achat en baissant les prix en rayons.

Le problème, c’est que les consommateurs peinent à voir des évolutions significatives dans le bon sens, eux qui, en revanche, n’ont pas pu louper les augmentations spectaculaires d’il y a quelques années. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’une part de la population se sente flouée, et Leclerc lui-même ne l’a pas nié.

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Michel-Edouard Leclerc honnête suite à la folle inflation

De passage sur le plateau de RTL récemment, le leader de la première enseigne de distribution en France a reconnu que tous les Français, « riches comme pauvres », avaient l’impression de subir la hausse des prix plus que de raison :

Le pouvoir d’achat, ça reste la préoccupation. On sort d’une période d’inflation, il y a eu jusqu’à 21 % en deux ans d’augmentation alimentaire. Donc, riches ou pauvres, on a l’impression de se faire avoir et Il y a une recherche du prix plus bas.



Cette sortie n’est pas anodine, puisque Leclerc lui-même a déclaré à plusieurs reprises durant la folle période d’inflation que les prix avaient augmenté de manière déraisonnable, au désavantage de la population. Une position accusatrice envers la plupart des acteurs du secteur, que l’homme d’affaires a toujours assumée.

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Pris à la gorge, de nombreux foyers ont quoiqu’il en soit adapté leurs habitudes de consommation, non pas par choix mais par nécessité. Michel-Edouard Leclerc a notamment constaté un retour vers les premiers prix :

On observe des changements de comportement. Par exemple, les premiers prix reprennent de la bouteille, ils sont vraiment moins chers, bien que nutriscorés, bien que de meilleure qualité. Donc les enseignes qui essayent de casser l’inflation emportent le jeu.

De son côté, l’homme d’affaires veut continuer de se positionner en rempart face à l’inflation, lui qui a annoncé une opération « prix coûtant » dans 715 stations-services entre le 19 et le 21 juillet :

On va faire 600.000 pleins par jour. Parce qu’il y a encore beaucoup de personnes qui vont aller du lieu de travail en vacances, ou aller chez les grands-parents… On sera au moins 12 à 13 centimes moins cher que les stations Total classiques.

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La révélation de Michel-Edouard Leclerc a de quoi faire froid dans le dos : la ruée vers les premiers prix est évidemment un symptôme d’une société en grande difficulté économiquement. Et au regard des avertissements de plus nombreux des instances internationales envers la France face à l’ampleur du déficit, il n’y a pas de quoi être rassurés…

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