puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Connu pour être un fervent fan de Michael Jordan, Stephen A. Smith s’est souvent montré dur vis-à-vis de LeBron James, si bien qu’il est parfois catalogué comme l’un de ses plus grands détracteurs. Il a dès lors tenu à mettre les choses au clair.
Aussi fort soit-il, LeBron James n’échappe pas aux critiques, et ce constat s’applique sur l’entièreté de sa carrière. Comme quoi, on a beau présenter l’un des palmarès les plus fournis de l’histoire, on n’est pas pour autant inattaquable. À vrai dire, comme n’importe quel autre joueur, le King a pu décevoir lors de certains moments-clés. Cela lui a donc valu des commentaires négatifs, parfois quelque peu exacerbés.
Stephen A. Smith livre le fond de sa pensée sur LeBron James
Réputé pour ses prises de parole toujours très clivantes, Stephen A. Smith a souvent élevé la voix dans des débats portant sur James. Et dans la plupart des cas, ce n’était pas forcément pour dire du bien de lui. Tant et si bien que de nombreux fans soupçonnent le célèbre analyste d’ESPN d’éprouver de la rancœur envers le King. Une théorie à laquelle le principale concerné a répondu dans le podcast The OG Show :
Stephen A. Smith : Je n’ai pas la meilleure relation avec LeBron James. Je me fiche de ne pas avoir la meilleure relation avec lui, mais je sais qu’il est génial. Je sais que c’est un excellent père de famille, un grand ambassadeur du basket, un grand modèle. Je veux qu’il devienne propriétaire de la nouvelle franchise de Las Vegas si le projet d’expansion de la NBA aboutit. (…)
Mais tu croies que ça me plait de dire qu’il a eu peur de tirer dans les 4èmes quart-temps des Finales contre Dallas ? Non ! On parle de basket, et c’est ce qui m’énervait avec LeBron. Quand tu le félicites pour ce qu’il a accompli, il encaisse sans rien dire. Par contre, dès que tu le critiques, il est là, « Vous savez, j’essaie juste de montre l’exemple pour les enfants et de faire ce qu’il faut pour la communauté. »
C’est ce genre de choses qui m’énèrve avec lui parce que c’est une façon habile de détourner l’attention de l’aspect basket et d’en faire quelque chose d’autre que le basket, alors qu’on parle bien de basket.
Dans sa tirade, Smith fait bien évidemment référence à la performance décevante et très commentée de LBJ lors des fameuses Finales 2011, perdues face aux Mavericks.
Étant un grand fan de Michael Jordan, cette désillusion a longtemps été un argument employé par le journaliste pour décrédibiliser LeBron dans le débat du GOAT. Mais alors que certains lui reprochent de faire une fixette sur le quadruple MVP, SAS assure ne nourrir aucun ressentiment envers lui en tant que personne. En revanche, c’est dans l’approche mentale que le spécialiste est en désaccord avec lui.
Pour beaucoup, Stephen A. Smith voue une haine viscérale envers LeBron, ce qui le conduirait à le critiquer régulièrement. Or, le journaliste assure que c’est en fait la communication du Chosen One suite à ses échecs qui l’a toujours contrarié.
