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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Après des derniers mois plus que délicats passés aux Warriors, Klay Thompson leur a fait ses adieux il y a quelques heures. Dans ce contexte, son nom vient d’être rapproché de celui de Rudy Gobert dans la tirade d’un célèbre journaliste US.
Pour la première fois depuis 2011 et son arrivée dans la ligue, il enfilera d’ici quelques semaines d’autres couleurs que celles des Warriors. Klay Thompson a en effet décidé de tourner cette glorieuse page de son histoire après 13 ans passés dans la Baie de San Francisco. Un divorce que certains fans espéraient ne jamais voir, mais qui faisait plus que jamais sens après la saison compliquée vécue par l’arrière-star.
Loin de son meilleur niveau et en nette perte de confiance, le Splash Brother n’a pas échappé aux critiques des observateurs. Pire encore, Steve Kerr s’est permis de le mettre sur le banc à 14 reprises, preuve de l’aspect exceptionnel de la situation. Les négociations infructueuses autour de sa prolongation de contrat ont finalement acté cette séparation, qui a donné lieu à des aveux peu glorieux le concernant.
Klay Thompson soutenu… via les malheurs de Rudy Gobert
Au-delà de prestations en-deçà des attentes sur le terrain, Thompson ne se serait pas montré irréprochable en dehors. D’après la récente indiscrétion d’un insider de la franchise, son comportement en coulisses se serait ainsi révélé aussi fatiguant que celui… de Draymond Green. Une comparaison qui n’aurait clairement pas lieu d’être selon Zach Lowe, qui déclare dans son podcast :
Zach Lowe : Klay n’est pas celui qui a mis un coup de poing à un coéquipier à l’entraînement et qui l’a mis KO à la vue de tous les membres de la franchise. Klay n’est pas le seul dont le niveau de performance a significativement diminué depuis le titre de 2022 dans le cinq majeur de l’équipe.
Une référence à l’échauffourée ayant opposé Green à Jordan Poole, ainsi qu’à la baisse de régime déplorée par l’intérieur-star ces derniers mois.
Or, Draymond s’est fait remarquer de bien d’autres tristes manières encore plus récemment. Le journaliste d’ESPN ne s’est dès lors pas privé de les rappeler pour appuyer son propos :
Zach Lowe : Klay n’a pas étranglé Rudy Gobert et n’est pas celui qui s’est attaqué à Jusuf Nurkic, qui s’est fait suspendre indéfiniment et qui est revenu en essayant de faire passer la pilule en disant de cette suspension que c’était une bonne chose pour l’équipe parce que ça a permis de découvrir à quel point (Jonathan) Kuminga est bon. Et pourtant, c’est lui qui se retrouve visé.
Vous l’aurez compris, Lowe regrette que les regards se soient autant braqués sur quelqu’un d’autre que Dray, dont les actes s’avèrent beaucoup plus répréhensibles et condamnables à ses yeux.
Pour Zach Lowe, mettre sur un pied d’égalité les attitudes de Klay Thompson et Draymond Green serait une véritable aberration. La simple évocation de l’étranglement de Rudy Gobert pourrait d’ailleurs suffire à lui donner raison.
