Francis Ngannou honnête sur la France : « J’ai toujours été Camerounais, mais…

Francis Ngannou et la France
@gymshark

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Aujourd’hui, Francis Ngannou est une légende des sports de combat et un nom qui résonne dans le milieu. Mais à ses débuts, en France, ce n’était pas forcément donné. Dans une récente interview, il s’est livré sur son rapport à l’Hexagone, notamment lors de ses premiers pas à l’UFC.

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Francis Ngannou est Camerounais, et fier de l’être. Ce n’est donc pas une surprise si après chacun de ses combats il part se ressourcer auprès des siens à Batié, son village natal. Ce n’est pas non plus un hasard s’il essaye de faire briller d’autres compatriotes dans le monde de la boxe, comme Lele Sadjo, 23 victoires et 0 défaite en carrière, à qui il a fait une belle promesse.

Pourtant, malgré son immense attachement à la terre des Lions Indomptables, il lui est déjà arrivé, dans ses jeunes années, de débarquer dans la cage de l’UFC avec un drapeau français sur le dos. Certes, c’est dans l’Hexagone qu’il a réalisé son rêve de devenir professionnel, qu’il s’est entrainé pendant un certain temps, mais ce choix a pu vexer certains compatriotes.

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Francis Ngannou parle de son rapport à la France

De passage sur l’excellente chaine YouTube « Investir au Pays », le Predator a été interrogé sur cette spécificité, et il a répondu avec une réelle clarté. Il a toujours été 100% Camerounais, ce qui ne l’empêchait pas de vouloir représenter la France, pays dans lequel il s’est lancé dans le MMA et a changé son destin.



Comme j’étais en France pour m’entrainer à mes débuts, parfois j’avais envie de représenter la France, donc je mettais le drapeau. Pour moi c’était simplement un symbole, ça ne voulait pas dire que j’étais Français. J’ai toujours été Camerounais. Après c’est vrai que c’était repris par les médias, mais moi j’écoutais simplement ma volonté. Personne ne me demandait rien.

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Francis Ngannou ne répondait pas à la demande d’un entraineur, d’un média ou de qui que ce soit, il ne se sentait pas forcément français, il voulait simplement rendre hommage à cette terre d’accueil. C’est dans l’Hexagone qu’il a appris les rudiments du MMA, qu’il a découvert sa destinée, alors il voulait le montrer au monde. Il est Camerounais jusqu’au bout des ongles, mais aujourd’hui encore, il reste symboliquement attaché à la France. La preuve dans son dernier combat :

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Francis Ngannou ne regrette pas une seule seconde ses différentes entrées à l’UFC avec le drapeau français sur le dos. Il le faisait de sa propre volonté, et ce n’est pas pour autant qu’il reniait ses origines camerounaises.

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