Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Passé par l’ASVEL, Zaccharie Risacher vient de partir avec le premier choix de la Draft NBA, un exploit qui arrive 1 an après celui de Victor Wembanyama. Et face à la réussite de ses anciens joueurs, le président Tony Parker a été interpellé par certains experts.
Quand on voit la place qu’occupe actuellement la France en NBA, difficile de ne pas remercier Tony Parker… Déjà parce qu’il a prouvé aux différents dirigeants que les tricolores avaient le niveau pour évoluer parmi les meilleurs joueurs de la planète, mais aussi parce qu’il a fait s’inscrire de nombreuses personnes dans nos clubs. L’explosion du basket dans le pays, c’est aussi sa réussite.
Il doit donc ressentir une certaine fierté quand nos compatriotes brillent de l’autre côté de l’Atlantique, ce qui est le cas de plus en plus régulièrement. Rudy Gobert vient par exemple d’être élu Défenseur de l’Année, Victor Wembanyama Rookie de l’Année, et 4 jeunes tricolores viennent de partir au premier tour de la Draft, dont 3 dans le Top 6.
Tony Parker et l’ASVEL accablés pendant la Draft NBA !
Un évènement que le président de l’ASVEL a peut-être regardé en direct, puisqu’une ancienne pépite du club a été sélectionnée avec le prestigieux 1st pick par les Hawks. Un phénomène qui s’est produit pour la deuxième année de suite, ce qui a poussé certains observateurs à faire un constat assez terrible sur l’état de Lyon-Villeurbanne.
Tony Parker a été quitté back to back par deux futurs numéro un de la draft mécontents de leur utilisation à l'ASVEL. J'avoue, respect. #Consistency.
— Pascal Giberné (@PascalGibBN) June 27, 2024
Le constat sur la présidence de Tony Parker à l’ASVEL est sans appel : il n’arrive plus à conserver les meilleurs espoirs français, qui explosent tous dans un autre contexte. Victor Wembanyama est devenu MVP de Betclic Elite et le prospect le plus attendu depuis LeBron James en rejoignant les Metropolitans, là où Zaccharie Risacher a été propulsé titulaire dans une belle équipe de Bourg.
Résultat, alors que Villeurbanne ne parvient plus à rivaliser avec Monaco sur la scène nationale et européenne, le club ne peut même plus revendiquer un système de formation hors du commun et performant. Face à cette fuite massive des talents, il va peut-être falloir une grosse remise en cause pour retrouver la confiance des pépites.
Tony Parker a eu deux pépites françaises dans ses rangs, mais les deux ont explosé dans un club de transition entre l’ASVEL et la NBA. Il va peut-être falloir une refonte du modèle sportif, d’autant plus que les résultats ne suivent plus.