UFC – Ciryl Gane sur ses origines antillaises : « Je sais à quel point c’est dangereux »

UFC Ciryl Gane
Studio Bagel (Youtube)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ciryl Gane n’est pas seulement l’un des plus gros représentants du MMA en France, il n’hésite pas non plus à se livrer sur son quotidien. Récemment invité de l’émission Hot Ones, il en a d’ailleurs profité pour faire un clin d’oeil à ses origines antillaises.

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Pour le moment, nul ne sait encore qui sera le prochain adversaire de Ciryl Gane. Le Français fait tout pour être prêt en vue de l’UFC Paris fin septembre, mais sa présence n’est pas encore confirmée. Ce serait cependant l’occasion pour lui de se faire à nouveau bien voir par le public alors qu’il n’a plus combattu depuis un an et que Tom Aspinall lui est passé devant dans la hiérarchie des poids lourds à l’UFC, notamment.

Étant donné que le Britannique va défendre sa ceinture de champion intérimaire contre Curtis Blaydes en juillet, il y a peu de chances pour que ce soit lui qui se mesure à « Bon Gamin ». peu importe son adversaire cependant, le Tricolore travaille dur au quotidien pour être dans la meilleure forme possible. Invité de l’émission Hot Ones sur Canal+ récemment, il a d’ailleurs partagé sa routine d’entraînement avec Kyan Khojandi :

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Je fais mes deux entraînements par jour, ça peut même faire trois. J’aime bien sur les coups de 22 heures… Il faut aller le chercher par contre. Parce qu’après avoir mangé t’es un peu… du coup je me dis : « Allez c’est bon ». Une fois que j’y suis je suis bien. Je m’en vais jusqu’à 23h, minuit, c’est pour ça qu’on peut me voir des fois avec des stories tardives en train de faire ma prépa. Donc c’est du deux à trois entraînements par jour.



Ciryl Gane explique ses difficultés… avec le piment

On le comprend bien, Gane ne ménage pas efforts alors qu’il compte toujours devenir champion incontesté des poids lourds à l’UFC. Pour y parvenir, il doit donc cravacher comme pas permis mais aussi surveiller son alimentation, quitte à faire l’impasse sur certains produits. Ce serait notamment le cas du piment, un comble étant donné ses racines familiales… et mais qui l’arrange en un sens, comme la star l’a confié :

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J’ai des origines antillaises, j’ai le pater qui a toujours mangé du piment, toujours avec son bocal et tout. Il gère assez bien mais je sais à quel point c’est dangereux. Et en fait j’aime le piment, celui de Papa je l’aimait beaucoup, mais après j’assume pas quoi, je suis toujours en train de m’essuyer etc, je sais pas pourquoi. Ce qui fait que j’assume pas, ce qui fait que ne je mange plus de piment.

Autant dire que vous ne verrez pas le natif de La-Roche-sur-Yon s’enfiler un plat épicé le soir avant son prochain combat. Il a beau apprécier le piment, Gane ne le digère visiblement pas bien et s’abstient donc d’en consommer autant que possible. S’il veut pouvoir signer une victoire à Paris dans trois mois, il ferait mieux de continuer ainsi !

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Au grand dam de la partie antillaise de sa famille, Ciryl Gane n’a de toute évidence pas hérité d’un estomac capable de supporter le piment. Raison de plus donc pour lui d’y toucher aussi peu que possible, surtout lors de ses camps d’entraînement.

Ciryl Gane Multisports UFC

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