Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
À quelques jours de la cérémonie de la Draft, les Spurs font partie des franchises qui risquent le plus de l’animer. En attendant, un certain Tony Parker a vu son nom réapparaitre dans les médias américains, et de façon relativement flatteuse.
Dans quelques jours à peine, Adam Silver grimpera sur la scène du Barclays Center et y sera rejoint par les meilleurs prospects de la Draft 2024. Et cette année encore, la France devrait être bien représentée, puisque Zaccharie Risacher et Alex Sarr sont pressentis pour former le Top 2 de la cuvée. Plusieurs autres de leurs compatriotes devraient également avoir la chance d’intégrer une franchise plus tard durant la cérémonie.
Quelques années auparavant — et plus précisément en 2001, un autre espoir tricolore avait lui aussi dû patienter avant de débarquer officiellement dans la ligue. Tony Parker avait en effet dû attendre le 28ème pick des Spurs pour être sélectionné, ce qui lui a plutôt réussi. Dans un récent article d’Hector Ledesma intitulé « Les 5 plus gros coups des Spurs à la Draft » et paru sur Clutchpoints, il a d’ailleurs été mis à l’honneur.
Tony Parker dans un nouveau Top 5 prestigieux
24 des 29 équipes de l’époque en NBA avaient l’opportunité de drafter le désormais Hall of Famer. Au final, avec le 28ème choix de la Draft 2001, les Spurs ont sélectionné le joueur qui est devenu le plus grand meneur de l’histoire de la franchise.
Une manière extrêmement flatteuse de présenter la légende du basket français, dont l’impact sur les Silver and Black s’est avéré immense :
Tony Parker a aidé les Spurs à entrer dans la deuxième phase de l’ère Tim Duncan, prenant le poste de titulaire dès le cinquième match de sa carrière et intégrant la All-Rookie 1st Team. Un an plus tard, il n’était devancé que par Duncan au niveau du scoring au terme d’une saison régulière qui s’est achevée par le deuxième sacre de San Antonio.
Lorsque les Spurs ont soulevé le trophée Larry O’Brien pour la quatrième fois, Parker a été élu MVP des Finales 2007, les troisièmes qu’il disputait. La star française a terminé sa carrière avec quatre titres de champion, six participations au All-Star Game et quatre apparitions dans une All-NBA team. Son numéro 9 a été retiré par les Spurs, le maillot commémoratif étant orné d’une mention « Hall of Fame 2023 ».
Un sacré résumé de la carrière de TP9 qui justifie pleinement sa présence dans le Top 5 dressé par Ledesma. Une liste dans laquelle figurent également Keldon Johnson (2019, 29ème choix), Dejounte Murray (2016, 29ème choix), Kawhi Leonard (2011, 15ème choix) et Manu Ginobili (1999, 57ème choix), qui ont eux aussi marqué l’histoire des Spurs à leur manière.
L’héritage que Tony Parker a laissé derrière lui aux Spurs est incommensurable. D’après Hector Ledesma, le Français fait même partie des 5 plus gros coups réalisés par les Spurs à la Draft dans l’histoire de la franchise.