Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Aya Nakamura qui chante à la cérémonie des Jeux Olympiques de Paris : voilà qui aura beaucoup fait parler, et sûrement même trop. Toujours est-il que le débat fait rage depuis plusieurs mois maintenant, et que toutes les personnalités ou presque ont fini par se positionner sur le sujet. Ce fut le cas d’Estelle Denis début mars, avec un avis bien tranché.
Sur suggestion d’Emmanuel Macron, Aya Nakamura devrait bel et bien être la star de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024. Révélée par l’Express, cette volonté du chef de l’Etat témoigne d’une envie de représenter la France dans sa diversité, ce qui n’a pas manqué de faire réagir de toutes parts de l’échiquier politique.
Si les personnalités de droite se sont majoritairement montrées sceptiques voire opposées à la présence de l’interprète de « Djadja », la gauche et le monde artistique s’est montré nettement plus bienveillant. Ainsi, on ne compte plus les célébrités qui ont publiquement pris la parole pour soutenir Aya Nakamura. Mais ce n’est clairement pas le cas d’Estelle Denis.
Estelle Denis pas convaincue par Aya Nakamura aux JO
Sur le plateau de son émission « Estelle Midi » il y a quelques semaines, l’animatrice de 47 ans avait mis les pieds dans le plat en indiquant ne pas être favorable à la nomination d’Aya Nakamura, elle qui avait d’autres noms en tête :
Moi j’aurais mis Patrick Bruel, j’aurais mis un monstre de la chanson française. Michel Sardou, il a chanté Barbara, il peut chanter Piaf ! J’aurais aussi mis Véronique Sanson, voilà, une chanteuse !
Interpellée par Daniel Riolo, qui lui faisait remarquer que les noms évoqués ne représentaient pas la France de 2024, Estelle Denis ne s’est pas démontée :
Est-ce qu’on a dit qu’il fallait représenter la France ?
Pas de quoi convaincre le spécialiste football, qui a tenu à recadrer l’animatrice avec son franc-parler habituel :
On pouvait aussi mettre Charles Trenet ou Maurice Chevalier alors tant qu’on y est ! Il faut comprendre la symbolique : c’est d’un côté une chanteuse connue dans le monde entier, qui a été une star dans les années 1950, et de l’autre côté la plus grande star française en 2024. Tu fais une passerelle entre les deux, ça me paraît intelligent.
Un argument qui a lui-même divisé, à l’image de cette polémique qui ne semble décidément pas proche de connaître son épilogue… Rendez-vous le 26 juillet, donc, pour la fameuse cérémonie.
Loin du soutien clair et net affiché à Aya Nakamura par la grande majorité du showbiz, Estelle Denis n’a pas caché ne pas être en accord avec ce choix. Pour elle, d’autres chanteurs auraient pu être choisis avant l’interprète de « Djadja » qui ne semble pas correspondre à ses critères. Une preuve supplémentaire, si besoin était, du caractère clivant de cet épineux sujet !