Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Annoncé comme le potentiel 1st pick de la Draft 2024, Alexandre Sarr pourrait ainsi prendre la suite de Victor Wembanyama. Il s’est d’ailleurs confié sur ses relations avec ce dernier, mais aussi avec Bilal Coulibaly et les jeunes Français sur beIN Sports.
Originaire de Bordeaux, il a pourtant décidé de découvrir de nouveaux horizons avant d’exploser aux yeux des scouts. Passé successivement par le Real Madrid et la Overtime Elite ces dernières années, Alexandre Sarr a passé la saison 2023-24 dans les rangs des Perth Wildcats, en Australie. Un contexte idoine pour sa progression et dans lequel ses performances ne sont pas passées inaperçues en NBA.
Grâce à ses performances en NBL, l’intérieur de 2m16 a des chances d’être sélectionné avec le 1er choix de la Draft à venir et ainsi suivre les traces d’un certain Victor Wembanyama. D’autres jeunes talents français pourraient qui plus est débarquer eux aussi dans la ligue le 26 juin prochain, parmi lesquels Zaccharie Risacher et Tidjane Salaün. Autant de noms qui ne lui sont bien évidemment pas étrangers.
Alex Sarr honnête sur ses liens avec la relève des Bleus
En attendant la Draft, Sarr suit avec attention les Finales NBA qui se déroulent actuellement. Il se trouvait d’ailleurs à l’American Airlines Center vendredi pour Game 4 entre Dallas et Boston vendredi, au même titre que Rémi Reverchon et Jacques Monclar. Il a dès lors rejoint ces derniers dans la cabine commentateurs de beIN Sports et y a notamment évoqué Wembanyama, Bilal Coulibaly et les autres pépites françaises :
Alexandre Sarr : Bilal, je ne le connaissais pas plus que ça parce qu’on a vraiment eu deux parcours différents. Je n’ai jamais joué avec ou contre lui, mais j’ai suivi son parcours et je sais ce qu’il fait. C’est pareil pour les autres Français dans la ligue, que ce soit Victor ou Zaccharie (Risacher), Tidjane (Salaün), Melvin (Ajinça), Pacôme (Dadiet)… Tous ceux que j’ai côtoyé avec les équipes de France.
J’ai joué avec les Bleus pendant trois étés d’affilée, donc je suis resté familier avec les joueurs français de mon âge.
Attentif aux prouesses et à l’évolution de ses jeunes compatriotes, Sarr reconnait toutefois ne pas avoir encore eu l’occasion de tisser des liens avec Coulibaly.
Il se pourrait cependant qu’il se retrouve à ses côtés l’an prochain, et non pas dans les rangs de l’équipe de France. En effet, une sélection en tant que 2nd pick le verrait rejoindre Washington D.C., où Bilal vient de réaliser une saison rookie des plus encourageantes. Reste à savoir si les Wizards auront l’opportunité de le récupérer, sinon quoi ils pourraient jeter leur dévolu sur Zaccharie Risacher.
Dans moins de 2 semaines, Alexandre Sarr fera partie de la longue liste des Frenchies NBA, au même titre que Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly. L’occasion sans doute pour lui de se rapprocher d’eux, à défaut d’avoir pu le faire jusqu’à présent.