Julien Clerc (76 ans) cash sur Françoise Hardy en privé : « Elle n’était pas…

Julien Clerc et Françoise Hardy
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Après un long combat contre la maladie, Françoise Hardy a enfin trouvé la paix qu’elle appelait de ses voeux le 11 juin 2024. Suite à son décès, de nombreuses stars du showbiz ont pris la parole, et notamment Julien Clerc. Ce dernier s’est exprimé sur une facette plus méconnue de la chanteuse, en dévoilant des anecdotes assez saisissantes. Explications.

Publicité

Son influence avait dépassé les frontières de la France, ce qui n’est pas chose aisée. À l’annonce du décès de Françoise Hardy, de nombreux médias internationaux ont en effet relayé la nouvelle, notamment en Angleterre, où elle bénéficiait d’une importante popularité. Mais pour la principale intéressée, il y a bien longtemps que les accolades et honneurs ne comptaient plus, elle qui a lutté contre la maladie durant les 20 dernières années de sa vie.

Désormais partie de ce monde, ce qu’elle souhaitait depuis plusieurs années, celle qui a triomphé avec « Tous les garçons et les filles » n’échappe toutefois pas aux hommages tous plus émouvants les uns que les autres. Et parmi la cascade de stars qui s’est exprimée, Julien Clerc est apparu comme l’un des artistes les plus touchés par ce décès.

Publicité

Les souvenirs de Julien Clerc sur l’autre facette de Françoise Hardy

Dans une interview accordée à Paris Match, l’interprète de « Fais-moi une place » s’est ainsi souvenu de sa collaboration avec Françoise Hardy en 1997, puis en 2014 :

(Après le concert en 1997), elle n’était pas contente d’elle, comme toujours, puisqu’elle était de toute façon d’une exigence folle avec elle-même. Mais en tout cas, elle m’a juré après coup que vraiment on ne l’y reprendrait plus.

En 2014, en studio, elle ne voulait absolument pas que je la vois. Elle avait mis des paravents dans la cabine, elle avait fait éteindre toutes les lumières, seule une petite lampe éclairait le texte. Je savais que le chant était quelque chose de très intime pour elle, mais je l’ai vu en direct. Et j’ai été immédiatement saisi par la pureté de sa voix. Elle avait déjà 70 ans et c’était exactement la même qu’à ses débuts.



Pourtant, et comme très souvent, la mère de Thomas Dutronc s’est montrée insatisfaite, elle qui était une grande perfectionniste. Julien Clerc en sourit :

Elle n’était jamais satisfaite, mais elle était très directe. Et c’était tout à son honneur finalement. Parce que si sur le moment, elle pouvait sembler dure, au final, on rigolait énormément tous les deux. Je crois qu’elle aimerait qu’on se souvienne d’elle comme quelqu’un de très drôle.

Publicité

Jusqu’au bout, d’ailleurs, Françoise Hardy n’aura rien perdu de son franc-parler, comme Clerc lui-même en a fait l’expérience. Mais c’est surtout les informations qu’il a eues sur la toute fin de vie de l’icône qui ont finalement rassuré le chanteur :

Je me suis permis de lui envoyer une musique il y a quelques mois, afin de voir si jamais la grande autrice qu’elle est, avait envie d’écrire un texte dessus. Elle m’a répondu qu’elle la trouvait nulle (rires).

Quand Marco (leur attaché de presse commun chez Virgin, ndlr) m’a appelé pour me dire qu’elle était partie, il m’a raconté qu’elle s’était éteinte en musique. Et j’ai trouvé ça très touchant que dans ses derniers instants elle soit accompagnée par ce qui a été le moteur de sa vie extraordinaire.

Publicité

Unique et iconique, Françoise Hardy n’a laissé personne indifférent parmi ceux qui ont eu la chance de la côtoyer. Julien Clerc en sait quelque chose, lui qui se remémore avec espièglerie ses souvenirs passés avec la chanteuse. Avec le réconfort d’une fin en musique pour elle, comme un symbole.

Pop culture

Les dernières actus