Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Gregg Popovich est un entraineur de légende, et il n’a pas atteint ce statut sans quelques petits secrets. Un ancien des Spurs vient par exemple de dévoiler une méthode assez unique qu’utilise Pop pour s’attirer la sympathie du vestiaire. Le croiser au restaurant est une chance.
Quand on pense à la réussite future de San Antonio, on pense directement à Victor Wembanyama, qui a le potentiel pour s’imposer rapidement comme le meilleur joueur de la planète. Il est déjà considéré comme tel sur le plan défensif, et lorsqu’il aura enfin saisi toutes les subtilités du jeu NBA pour marquer quand il le désire, il portera les siens très, très haut.
Mais une superstar, aussi bonne soit-elle, ne peut rien faire sans un entraineur de qualité. Et ça tombe bien pour le Français, puisqu’il va travailler encore quelques années avec Gregg Popovich, considéré par certains comme le GOAT des bancs. Le doute a longtemps été permis cette saison, notamment à cause de son expérimentation Jeremy Sochan à la mène, mais il a prouvé sur les derniers mois qu’il avait encore des idées.
Josh Richardson cash sur Gregg Popovich et sa générosité
Et travailler avec lui est une chose qui marque, la preuve avec le témoignage de Josh Richardson, passé par San Antonio à peine plus d’un an. Dans le podcast « The OG’s » de Mike Miller et Udonis Haslem, l’arrière a expliqué pourquoi il s’était senti si bien aux côtés de Pop, avant de dévoiler l’une de ses meilleures techniques de management.
Le jour où je suis arrivé à San Antonio, il m’a dit directement que je n’allais pas jouer pendant au moins 4 matchs. J’étais content qu’il soit honnête. J’ai pris des vacances avant le All-Star break, puis dès mon premier entrainement on s’est entendus. Je parle toujours sur le terrain pour mettre de l’intensité. Il vient de l’armée, moi aussi, alors on s’est compris dans la structure. Comme j’étais passé par Miami en plus, j’avais cette rigueur qu’il recherche.
Dans le vestiaire on a failli se mettre à le suivre de partout, parce qu’il avait une règle : s’il te voit au restaurant avant ou après un match à l’extérieur, il te paye toujours le repas. Un soir à Toronto, un coéquipier s’est mis à crier à table, il m’a dit : « Je viens de voir coach Popovich, on va bien manger ce soir ! ». C’est trop facile de travailler avec lui.
Gregg Popovich est un grand entraineur, qui sait faire gagner ses équipes tactiquement, mais il est surtout un vrai meneur. Derrière sa froideur militaire, Pop est aussi capable de couver ses pépites et de leur faire plaisir. Des années après, Josh Richardson se souvient encore du repas payé par l’entraineur lors d’un déplacement à Toronto. Comment ne pas se battre sur le terrain pour cet homme ?
Gregg Popovich sait que pour avoir l’attention d’un groupe, il faut être apprécié de ses joueurs. Il a donc mis en place certaines règles pour cela, comme le fait de leur payer le restaurant s’il les croisait dehors. Josh Richardson s’en souvient encore.