Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Présent à la télévision depuis près de quatre décennies désormais, Bernard Montiel a très bien navigué les tumultes de sa carrière pour parvenir à durer. Mais alors qu’il approche désormais du cap des 70 ans, qu’en est-il financièrement pour lui ? En la matière, ses confidences avaient fait jaser, ce qui avait nécessité une petite explication pédagogique du principal intéressé…
Comme Vincent Lagaf ou Philippe Risoli, c’est dans les années 1990 que Bernard Montiel a connu l’apogée de sa carrière sur TF1. Aux commandes de « Video gag », « Une famille en or » ou encore « La Une est à vous », le natif de Casablanca s’est affirmé comme l’un des présentateurs phares de la chaîne, avant de poursuivre sa route sur d’autres antennes et à la radio ces 20 dernières années.
Désormais, et bien qu’il officie à RFM en parallèle, c’est principalement à son rôle de chroniqueur dans « Touche pas à mon poste » qu’il est affilié par le grand public. Et c’est d’ailleurs sur le plateau de cette émission qu’il a été titillé par Cyril Hanouna afin de livrer des informations sur ses finances. Ce qu’il a fait avec beaucoup de transparence.
Bernard Montiel honnête sur sa fortune
Après avoir expliqué qu’il percevait jusqu’à 200.000 euros par mois lors de son époque dorée (même si « ça n’a pas duré longtemps », glisse-t-il), Montiel a indiqué résider dans un appartement parisien qu’il louait pas moins de 3.400 euros par mois. Et ce n’est pas tout pour sa résidence secondaire :
J’ai vendu une maison au Pilat. Grâce à ça, j’ai pu acheter une maison à Gassin, qui est juste en face de Ramatuelle dans le Var. J’ai emprunté 1 million et j’ai donné 1,5 million.
Conscient que cette aisance financière aurait pu être mal perçue par une frange du public, à l’heure où les Français sont éprouvés par la dette, les impôts et l’inflation, le sexagénaire a tenu à préciser :
Je voulais juste préciser une chose, car je sais que ça peut choquer. J’ai 67 ans, j’ai travaillé depuis l’âge de 18 ans et le seul argent que m’ont donné mes parents, parce qu’ils ne pouvaient pas de toute façon, c’était 200 francs quand je suis allé à l’armée.
Le message de Bernard Montiel est clair : il s’est fait tout seul, à force de travail, et il récolte aujourd’hui les fruits de ce succès. Pour autant, pas question pour lui d’arrêter de travailler, d’autant que sa retraite s’élèverait paradoxalement à « seulement 1.400 euros ». De toutes façons, se retirer pour de bon n’est pas d’actualité pour le chroniqueur, tant et si bien qu’il n’a même pas vraiment étudié les tenants et aboutissants du dossier :
Quand on gagne de l’argent à une époque, on ne va pas se contenter de ça. On fait des placements ou des complémentaires, tout ça. J’aimerais bien savoir combien je vais gagner si j’arrête la télé. Je ne sais pas encore.
Être animateur à l’époque dorée de TF1 présentait de très sérieux avantages financiers, et Bernard Montiel en a profité pour se bâtir une très belle situation financière. Reconnaissons en tout cas son courage de se livrer publiquement de la sorte, dans un pays où l’argent reste majoritairement un sujet tabou.