Âgé de 70 ans, Antoine de Caunes cash sur sa dégradation physique : « Je ne peux pas…

Antoine de Caunes
Public Sénat (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

De retour sur le devant de la scène en lançant son magazine « Vieux », au titre sans équivoque, Antoine de Caunes a décidé d’assumer son âge, lui qui a déjà atteint le cap des 70 ans. Résultat : l’éternel acolyte de José Garcia n’a pas caché certains désagréments du quotidien, dont un qu’il a hésité à divulguer à la télévision !

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Symbole d’une manière de faire et de penser, Antoine de Caunes reste une personnalité à part dans les médias. Très apprécié des Français, ce véritable touche-à-tout qui ne fait d’ailleurs absolument pas ses 70 ans contribue au lancement du magazine trimestriel « Vieux », qui, il l’explique à l’AFP, vise à « faire un pas de côté à une époque où l’on célèbre le jeunisme, la vitalité, l’immédiateté ».

C’est donc sans surprise, et parce que les circonstances s’y prêtaient parfaitement, que l’espiègle Aurélie Casse a réservé une interview « Vieux » à Antoine de Caunes lors de son passage sur le plateau de « C l’Hebdo » le week-end dernier. L’occasion pour le néo-septuagénaire de livrer quelques vérités honnêtes… voire même un peu trop !

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Antoine de Caunes explique ses désagréments liés à l’âge

Toujours en très bonne forme physique, l’animateur et cinéaste n’a pas caché qu’il se sentait quelque peu faiblir, et s’est même permis une allusion osée à l’incontinence :

Oui, quand je fais de la boxe et je tape moins fort ou que je m’essouffle, là, je me sens vieillir. Le matin, il faut s’assouplir un peu, il y a parfois des pertes d’étanchéité, enfin des petits détails.



Une sortie qui a suscité l’amusement du plateau, comme la suivant, lorsqu’Aurélie Casse lui a demandé quelle partie de son corps il considérait comme la plus vieille :

Je ne peux pas dire ça à l’antenne…

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Quoiqu’il en soit, et sur un registre beaucoup plus sérieux, Antoine de Caunes n’a pas manqué de rendre hommage à Philippe Gildas, dont il était particulièrement proche. Des propos très touchants :

J’ai été très touché par la mort de Philippe. On a grandi ensemble. Il m’a aidé à grandir, certainement. Il y a eu une réaction chimique entre nous. C’était totalement naturel de travailler ensemble dans une dynamique qui, tous les jours, se renouvelait. On avait l’impression que c’était un jeu sans fin.

C’était une figure très, très, importante. C’était un merveilleux journaliste. C’était quelqu’un qui était à l’écoute, qui s’intéressant vraiment, sincèrement, aux gens qu’il avait en face de lui et qui était le meilleur public du monde. Il ne savait jamais ce qui allait se passer sur le plateau donc c’était assez facile de le surprendre. C’était quelqu’un d’extrêmement généreux..

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Antoine de Caunes le confesse volontiers : il n’est pas du genre à marteler « c’était mieux avant », et c’est donc avec un certain détachement, doublé d’humour et de fatalité, qu’il aborde le temps qui passe et ce nouveau cap des 70 ans. Ses révélations sur ses petits tracas du quotidien en attestent, et donnent le ton de ce que sera son nouveau magazine !

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