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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Fort d’une carrière NBA longue de dix saisons, Mickaël Piétrus a eu l’occasion de côtoyer quelques une des plus grandes stars des années 2000. Invité de la First Team il y a quelques mois, « Air France » avait d’ailleurs tenu à encenser l’une d’entre elles.
Étant donné qu’il n’a jamais eu le droit à la moindre accolade individuelle comme collective, Mickaël Piétrus n’est que rarement parmi les premiers Français qui viennent à l’esprit des gens. Paradoxalement, l’ancien ailier jouit d’une très belle cote de popularité auprès des fans qui se souviennent de lui, alors qu’il a quitté la NBA 2013 après une dernière pige sous le maillot des Raptors. Il faut dire qu’il y avait de quoi l’adorer.
Car s’il n’a jamais eu le niveau d’un All-Star et qu’il n’a jamais dépassé les 11 points de moyenne sur une campagne régulière, le frangin de Florent Piétrus s’est fait remarquer durant sa carrière aux États-Unis. Ultra-spectaculaire en attaque, ce qui lui a valu le surnom de « Air France », il était également dur au mal en défense et s’était chargé de défendre sur des légendes comme Kobe Bryant ou LeBron James en playoffs.
Mickaël Piétrus dithyrambique sur le niveau de Rajon Rondo
Membre de la célèbre team « We Believe » aux Warriors ainsi que finaliste NBA avec le Magic de Dwight Howard, Piétrus y est devenu le chouchou des fans en un rien de temps. mais on oublie souvent qu’il a également porté les couleurs de Boston le temps d’une saison, en 2011-12. Invité de la First Team il y a quelques mois, il avait tenu à rendre hommage à l’un des meneurs les plus célèbres des 15 dernières années :
Rajon Rondo, c’est franchement… c’est l’un des meilleurs meneurs que j’ai vu en NBA. Il ne fait pas beaucoup de stats, mais au niveau des placements, il sait exactement son jeu. Il va te dire : « Mets-toi dans le corner, il va y avoir trois passes et si tu n’es pas prêt, je ne te refile plus la balle. » Ça se passe exactement comme ça. En fait, Garnett, Paul Pierce et Ray Allen, ils lui ont laissé la tête d’équipe et c’est comme ça qu’ils ont gagné le titre en 2008.
Drafté un an à peine avant la formation du légendaire Big Three des Celtics, Rondo n’a pourtant pas mis longtemps avant de devenir indéboulonnable à la mène dans le Massachusetts. Titulaire à plein temps dès sa deuxième saison, c’est d’ailleurs durant celle-ci qu’il a gagné le premier de ses deux titres de champion. S’en est alors suivie la montée en puissance de celui qui deviendra une référence en matière de distribution.
Entre 2010 et 2013, RR enchaînera ainsi trois campagnes consécutives à au moins 11 passes de moyenne. Quadruple All-Star, il a cependant fini par payer ses énormes lacunes au shoot, devenues rédhibitoires dans les années 2010. Mais son intelligence de jeu et sa défense lui ont permis de perdurer jusqu’en 2022, le temps d’aller gratter une deuxième bague de champion aux Lakers… les rivaux historiques de Boston.
Rajon Rondo a toujours été salué pour son sens de la passe et son QI basket hors normes, faisant partie de ceux pour qui le jeu allait au ralenti. Mieux valait donc être prêt à la seconde où il décidait de vous refiler la gonfle, sous peine de s’attirer ses foudres.
