Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Joueur parmi les plus mythiques de l’histoire de la NBA, Dennis Rodman n’avait en revanche rien d’un enfant de chœur loin des parquets. Un journaliste se souvient par exemple du drôle de contexte dans lequel il l’a retrouvé lors d’une escapade nocturne.
Au fil de sa longue histoire, la NBA a vu défiler bon nombre de joueurs qui pourraient être qualifiés de « bons vivants ». L’un des plus iconiques reste certainement Dennis Rodman, dont les écarts loin des terrains ne l’ont pas empêché de se forger un palmarès qui l’ont conduit au prestigieux Hall of Fame. Mieux valait néanmoins bien s’accrocher pour le suivre dans l’une de ses aventures nocturnes.
La soirée de débauche de Dennis Rodman à Chicago
Personnage à part entière dans la ligue, Rodman représentait dès lors un sujet apprécié des journalistes qui couvraient l’actualité de la NBA à son époque. Dan Patrick faisait notamment partie des plus réputés en tant que figure d’ESPN, mais n’était pas vraiment du genre à accompagner les stars dans leurs sorties pour y gratter un scoop. Il raconte toutefois dans le Ryan Russillo Podcast :
Dan Patrick : La seule fois où je me suis rendu dans une soirée avec des joueurs, c’était à Chicago, et Dennis Rodman organisait une fête d’anniversaire. Je ne sais même pas si c’était son anniversaire, mais en tout cas, il célébrait un anniversaire.
Pas vraiment habitué à se rendre dans des événements de ce genre, le journaliste s’est sans surprise rapidement demandé où il était tombé :
Dan Patrick : Ça se déroulait au deuxième étage d’un bar qui s’appelait le Crow Bar et c’était le genre de soirée où tu te demandes, « Euh… Qu’est-ce qui se passe ici ? » Il y avait des femmes qui dansaient dans des cages et Dennis Rodman était là avec un t-shirt de la police de Chicago. Il y avait d’autres joueurs, mais lui était là avec un bras autour d’un homme et l’autre autour d’une femme.
Visiblement bien entouré, Dennis The Menace a quoi qu’il en soit vite reconnu à qui il avait affaire avec Patrick… ou presque :
Dan Patrick : Dès que vous vouliez parler à Dennis, vous deviez boire un shooter. Et lui n’arrêtait pas de m’appeler « Sagz », parce qu’il pensait que j’étais Craig Sager. Il était là, « Sagz, tu dois boire un shooter ! » Au final, je l’ai laissé m’appeler comme ça toute la soirée et je suis resté beaucoup trop longtemps.
Ainsi, tandis que le reporter accusait le coup le lendemain, Rodzilla a quant à lui simplement repris le cours normal de sa vie :
Dan Patrick : Il a été incroyable sur le terrain. Je crois qu’il a fini le match avec 18 rebonds et a joué comme si de rien n’était.
Bien qu’il devait connaître la réputation de Dennis Rodman, Dan Patrick a malgré tout tenté de suivre son rythme l’espace d’une soirée semble-t-il bien arrosée. N’est cependant pas le Worm qui veut en ce qui concerne la tolérance à ce genre d’écart.