UFC – Sean O’Malley : « J’avais 4 fusils à pompes braqués sur moi. Les flics pensaient que j’avais tué…

UFC Sean O'Malley
ESPN MMA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Si le quotidien de Sean O’Malley est assez calme en ce moment, le champion des poids coqs à l’UFC a eu le droit à beaucoup d’action dans sa vie privée récemment. Comme « Suga » la raconté sur son podcast, le SWAT a tout simplement débarqué chez lui pour lui mettre les menottes… alors qu’il n’avait pourtant rien à se reprocher.

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Contrairement à certains de ses pairs, y compris parmi les champions, Sean O’Malley est plutôt fixé sur son avenir dans la cage. Vainqueur de Chito Vera à l’UFC 299, le détenteur de la ceinture des poids coqs devrait affronter Merab Dverashvili dans quelque temps. Seule la date reste encore à déterminer mais d’ici là, le jeune Américain a beaucoup de temps devant lui et il l’exploite à fond, notamment sur les réseaux sociaux.

Très actif sur Twitch par exemple, « Suga » s’y est bâti une énorme fanbase qui le suit régulièrement devant son écran. Mais alors qu’il était en pleine séance gaming, le combattant a eu le droit à une drôle de visite récemment puisqu’il a été victime de « swatting », quelqu’un ayant demandé sous un faux prétexte aux forces de l’ordre de débarquer à son domicile pour l’arrêter. O’Malley a raconté l’incident sur son podcast :

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L’intervention folle du SWAT au domicile de Sean O’Malley

En rentrant chez moi, je me suis dit : Vous savez quoi ? Je vais streamer aujourd’hui. Au bout d’une heure et demie, j’ai vu un putain de flic débouler sur ma route. J’ai l’impression d’avoir tout de suite compris parce que j’ai entendu parler d’Adin Ross et des gros streamers qui se sont fait avoir.  Je regarde par la fenêtre pour voir si ce n’est pas autre chose. Mais ils ont appelé l’interphone et j’ai vu une bande de flics et ils m’ont dit : « Sortez les mains en l’air ».



Je sors, les mains en l’air et je vais juste écouter. Je pourrais me faire tirer dessus. Si je les écoute, tout ira bien. Mais on ne sait jamais, si quelqu’un éternue et appuie sur la gâchette. J’avais des fusils d’assaut pointés sur moi. Des fusils à pompe de quatre flics différents pointés sur moi. Je me suis dit que j’allais écouter. (…) Ils ne m’ont pas demandé de me mettre à terre.

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Je me suis juste retourné, j’ai marché à reculons les mains en l’air et on m’a passé les menottes. Ils m’ont mis dans la voiture de police. Je m’en suis servi comme d’une méditation, parce que ces moments-là vous ramènent tellement à l’instant présent. J’étais assis à l’arrière de la voiture de police, menotté, et je me suis dit : « C’est dingue. J’étais libre il y a encore cinq minutes« .

Un récit lunaire de la superstar, mais tout est avéré. En témoignent ces images partagées par O’Malley qui relatent l’intervention assez musclée de la part des forces de l’ordre :

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Capable de réagir au quart de tour face à ses adversaires, Sean O’Malley a cependant eu la présence d’esprit de rester calme face à des policiers faisant preuve de beaucoup de zèle. Il faut dire qu’entre un coup de poing et un fusil à pompe, il y a une différence…

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