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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Shaquille O’Neal n’a jamais eu sa langue dans sa poche, que ce soit au cours de sa carrière ou après sa retraite sportive. Cela étant dit, même lui s’avoue halluciné par le comportement de certains gros noms de la ligue. En compagnie de JJ Redick, le pivot s’est aventuré à dresser sa liste des pires enfoirés qu’il a croisé sur un parquet.
Que cela plaise aux joueurs et aux fans ou non, le trash-talking a désormais presque disparu de la NBA. La grande ligue s’est autant aseptisée que possible afin de toucher un public aussi large que possible et se montre donc bien plus sévère face aux comportements jugés débordants. Même un simple regard peut être passible d’une faute technique… Autant dire qu’on est loin de l’ambiance d’il y a quelques décennies.
En effet, certains des plus grands joueurs de tous les temps se distinguaient par leur langue de vipère. On pense par exemple à Kobe Bryant, Michael Jordan ou encore Larry Bird, peut-être le plus grand trashatlkeur de l’histoire avec ses punchlines ultra-épicées. Dans un autre registre, Gary Payton a également marqué son époque dans ce registre, lui qui optait plutôt pour discutailler en permanence.
Shaquille O’Neal révèle les plus gros « trous du c*l » de son époque
Légende des Supersonics, The Glove n’épargnait personne : adversaires, coéquipiers, coachs, arbitres, supporters… Capable d’assumer ses propos, il ne rechignait jamais à la tâche et si cela a fait sa légende, ça pouvait également en agacer plus d’un. Pourtant pas le dernier à parler franco, Shaquille O’Neal n’a d’ailleurs pas mâché ses mots à propos du Hall of Famer sur son podcast, en compagnie de JJ Redick :
Gary Payton était un trou du c*l. J’ai vu cet homme parler à tous mes guards de leurs mères, de leurs femmes et de leurs enfants. Kevin Garnett, je l’ai vu faire la même chose. Alonzo Mourning était un trou du c*l parce qu’il essayait toujours d’être méchant. Et puis le dernier… Antoine Walker était un trou du c*l. Il parlait beaucoup et dès qu’il rentrait un shoot, il faisait son petit shimmy des épaules.
Effectivement, ça ne devait pas être de tout repos que d’évoluer près de ces joueurs. Mais ce qui est très drôle avec cette liste, c’est que Shaq a été le coéquipier de chacun d’entre eux. Il a même gagné un titre en 2006 au Heat avec Payton, Mourning et Walker… Comme quoi, leur parlote incessante ne les empêchait pas d’avoir du succès en groupe.
De son côté, Redick avait également quelques clients à l’esprit, dont certains un peu moins connus :
KG en fait partie à coup sûr. Je dois citer Rasheed Wallace aussi. C’est drôle parce que j’aurais adoré les voir évoluer dans la même équipe, mais on n’en a jamais eu l’occasion. Parmi mes coéquipiers, je dirais Hedo Turkoglu. Et en sous-coté, je l’aime à la mort, TJ McConnell.
Dans un autre style que Larry Bird, Gary Payton est entré dans l’histoire par son jeu mais aussi son trash-talking incessant. Qui que ce soit, le meneur n’hésitait pas à lui rentrer dans le lard s’il estimait cela nécessaire. Pas facile à vivre au quotidien !
