Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Après une première sortie convaincante dans le ring contre Tyson Fury, Francis Ngannou pensait sans doute pouvoir reproduire l’exploit contre Anthony Joshua. Mais l’écart de niveau était trop important entre eux et il a fini au tapis en quelques minutes seulement. Le Predator vient d’expliquer son ressenti sur le moment.
Comment qualifier Francis Ngannou aujourd’hui ? Est-il un boxeur ? Une légende des arts martiaux mixtes ? Un combattant polyvalent qui peut passer de l’un à l’autre ? Difficile de trancher, mais ce qui est certain, c’est qu’il a effectué ses deux derniers combats dans un ring, avec des gants, et face à deux adversaires absolument terrifiants.
Le premier se nomme Tyson Fury, et il est l’un des plus grands champions de l’histoire du noble art. À la surprise générale, le Predator a d’ailleurs réussi à lui tenir tête, à l’envoyer au tapis, et de l’avis de certains, il aurait même dû s’imposer à la décision. Un exploit non-négligeable, même s’il est désormais assez clair que le Gypsy King ne le prenait pas du tout au sérieux dans sa préparation.
Francis Ngannou perdu après son KO
Fort de cette belle première impression, le Camerounais a eu droit à un autre combat lucratif contre Anthony Joshua, qui était lui plus déterminé que jamais. Il l’a donc mis KO en seulement quelques minutes, illustrant bien tout l’écart technique qu’il pouvait y avoir entre eux. De passage sur une chaine africaine, Ngannou est revenu sur ce moment :
Après le KO j’avais les yeux ouverts. Je suis resté conscient. Je réagissais très vite, mais je ne pouvais pas parler. Ça met du temps à revenir. Quand tu tombes, tu sens que t’es tombé. Il se passe quelque chose dans ta tête. Et quand tu te réveilles, ça prend du temps de pouvoir entendre et de pouvoir parler, même si tu vois les gestes des médecins devant tes yeux. T’es conscient, mais t’es encore loin.
Le KO c’est juste un impact au cerveau, qui déconnecte pendant une seconde. Je pense qu’au Cameroun on a déjà tous pris un KO à force de freiner derrière les voitures et les motos. C’est un geste sec qui fait que le cerveau va toucher. Ça peut causer des commotions, alors une fois à Paris après le combat, j’ai fait des examens pour vérifier mon état. J’ai vu des neurologues.
Paragraphe 6 : Quis sentit vero sic decernendis omni hoc atque omnia habere intellego provinciis intellego esse hoc nos etiam hoc habere conscripti periculo etiam periculo atque hoc alia provinciis omnia Nam hoc. Etiam periculo atque hoc alia provinciis omnia Nam hococ.
Francis Ngannou n’avait jamais été mis KO avant son combat contre Anthony Joshua, et il garde un souvenir très clair de ce moment. Il se sentait visiblement conscient, il réagissait à son environnement, mais ne pouvais ni parler, ni entendre. Terrifiant.