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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
En plus de faire ses débuts en NBA, Victor Wembanyama a également découvert un nouveau cadre de vie en débarquant aux États-Unis. Suite à la remise de son trophée de ROY, il s’est d’ailleurs montré très franc quant à ses premières impressions.
Il y a encore quelques mois de ça, on attendait fébrilement que Victor Wembanyama pose le pied sur un parquet NBA. Annoncé comme un crack générationnel, le Français allait-il répondre aux attentes démesurées ou finirait-il écrasé par la pression ? Aujourd’hui cependant, plus personne ou presque n’a de doutes sur le sujet.
Élu Rookie de l’Année à l’unanimité, le pivot a tout cassé sous les couleurs des Spurs malgré des résultats collectifs aussi déprimants qu’attendus (22 victoires pour 60 défaites). En seulement une saison, l’ancien des Mets a mis tout le monde d’accord parmi ses pairs qui le considèrent déjà comme le défenseur de le plus effrayant de la ligue. Et dire qu’il n’est âgé que de 20 ans et qu’il va donc continuer à progresser…
Victor Wembanyama ravi de la vie aux US
C’est d’autant plus impressionnant qu’en plus de son statut exceptionnel, Wemby devait également faire face à un tout nouvel environnement après son arrivée depuis la France. Il n’est pas toujours facile de faire la transition outre-Atlantique, mais le Tricolore s’est pourtant parfaitement acquitté de cette tâche. Il faut dire qu’il se plaît sur place, comme il l’a avoué au micro de TNT au moment d’hériter du trophée du ROY :
En tant qu’athlète, c’est incontestable, c’est le meilleur pays du monde. Pour un athlète, la culture, tout, l’infrastructure est faite pour que nous puissions prospérer. Je suis vraiment dans une bulle. Je mène une vie très privilégiée en tant que joueur de la NBA et beaucoup de gens prennent soin de moi chaque jour, même si je ne le remarque pas.
Entouré de mentors XXL comme Gregg Popovich, Manu Ginobili ou encore Tim Duncan, le V dispose effectivement d’un environnement idéal pour s’épanouir. Ce qui a aidé également, c’est que sa famille n’a jamais manqué de le soutenir malgré les milliers de kilomètres qui les séparent à présent. La pépite des Bleus n’a donc pas manqué de leur rendre un très bel hommage en les créditant de son énorme succès.
Ce prix leur est également destiné, car ils jouent un rôle important. L’Amérique est vraiment le seul endroit où de telles choses sont possibles. Je pense que ma famille s’est plutôt bien adaptée et qu’elle a fait du bon travail pour ne pas être dépassée par tout cela. Tout d’abord, je suis leur fils, leur frère, et ils sont toujours mes parents, mes frères et sœurs. Je suis heureux que nous puissions continuer à vivre comme avant.
Après quasiment un an sur le sol américain, Victor Wembanyama semble ne pas connaître de problèmes d’adaptation. Or, être en paix en dehors des parquets aide souvent à briller sur ces derniers, en particulier pour un rookie et à fortiori pour un joueur international. Espérons que ça dure encore longtemps à San Antonio !
