puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Très convaincant pour ses débuts en NBA, Bilal Coulibaly a notamment impressionné dans sa propre moitié de terrain. Amené à devenir un défenseur d’élite, le Français a toutefois confié qu’un gros nom en particulier lui avait donné des cauchemars.
Si les Wizards ont été calamiteux d’un bout à l’autre de la campagne régulière, Bilal Coulibaly aura représenté l’un des rares rayons de soleil dans la capitale américaine. Drafté en 8e position, le Français s’est rapidement imposé comme un joueur précieux malgré une fin de saison tronquée par une fracture du poignet. Il faut dire que contrairement à la plupart de ses coéquipiers, il n’hésitait pas à tout donner en défense.
Doté d’excellents instincts et savant mettre ses longs segments à profit, le Tricolore est d’ores et déjà considéré comme un défenseur d’élite dans les années à venir. Mais comme tout bon rookie, il lui est arrivé de prendre le bouillon et notamment face aux Pelicans de Brandon Ingram. Coulibaly n’a d’ailleurs pas mâché ses mots à propos de ce dernier, lors de son récent passage sur l’émission Run It Back :
Brandon Ingram, plus grand cauchemar de Bilal Coulibaly
Bilal Coulibaly says Brandon Ingram was the most difficult player to defend this season
— NBACentral (@TheDunkCentral) May 14, 2024
"[Brandon Ingram] gave us 40. I was playing great defense but he was just shooting over my head, I was like what am I supposed to do?"
(Via @RunItBackFDTV ) pic.twitter.com/oRMJ0YOrrD
Il nous a mis 40 points. Je défendais très bien, mais il n’arrêtait pas de shooter au dessus de ma tête. Je me suis dis : « Qu’est-ce que je suis censé faire ? »
Très discret et évoluant au sein d’un petit marché, Ingram n’en est pas mois devenu un scoreur d’élite aux Pelicans. Malgré la présence de joueurs comme Zion Williamson ou C.J. McCollum dont l’apport n’est pas négligeable, il sort tout de même de cinq saison consécutives à au moins 20 points de moyenne, même s’il a enregistré sa plus faible production depuis 2019 cette année (20.8 unités par match).
Globalement très propre au shoot et capable de partager la gonfle, lui qui tourne à presque 6 passes de moyenne depuis quelques années, l’ailier est donc un profil très intéressant pour la concurrence alors qu’il devrait quitter le navire cet été. Les rumeurs indiquent en effet qu’il est le candidat le plus crédible à transfert du côté de la Nouvelle-Orléans. Nécessaire pour que la franchise progresse ? Certains le pensent.
Ingram can score. Pelicans need to move on tho
— Emo Jimmy (@WheelerJaylen) May 14, 2024
Ingram peut scorer. Mais à mon avis, les Pelicans doivent passer à autre chose
Le nom de Brandon Ingram peut surprendre à première vue et pourtant, c’est bien face à lui que Bilal Coulibaly a connu les plus grandes difficultés lors de sa saison rookie. Et ce alors qu’il estimait lui-même avoir fait tout ce qu’il pouvait, c’est dire.
