Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Figure majeure de la télévision dans les années 2000, Carole Rousseau est plus en retrait aujourd’hui. Très appréciée du public, elle n’a toutefois pas que des amis dans le milieu du PAF. D’ailleurs, c’est un certain Stéphane Bern qui aurait subi le martyr à ses côtés si l’on en croit les propos de Guy Carlier, ennemi juré de la femme de médias…
Derrière les sourires de façade est les embrassades, le milieu de la télévision est bel et bien un monde de requins, où des rivalités parfois violentes prennent place. Il est d’ailleurs difficile de passer une longue carrière sans avoir quelques accrochages avec des confrères du PAF, et ce n’est pas Carole Rousseau qui vous dira le contraire. Son ennemi numéro 1 ? Un certain Guy Carlier.
Au milieu des années 2000, en effet, l’acolyte de Marc-Olivier Fogiel n’y était pas allé avec le dos de la cuillère. Dans le magazine « Technikart », en 2004, il avait fortement insinué que l’animatrice consommait de la cocaïne, ajoutant qu’elle « s’en fout(ait) plein le pif ». Une sortie pour laquelle il avait été condamné suite à une plante de la principale intéressée pour diffamation.
À la même période, Carlier en avait remis une couche sur Carole Rousseau lors d’une émission sur « France Inter » :
Sur TF1, ‘Scrupules’, une émission produite par Delarue et présentée par Carole Rousseau : je ne savais pas que les mots pouvaient avoir une odeur, cette phrase pue la merde de chacal.
Carole Rousseau imbuvable avec Stéphane Bern ?
20 ans après, le papa de Carlito est revenu sur cet épisode au micro de Jordan de Luxe. Pour justifier ses attaques d’une grande violence, il a fait savoir qu’il défendait en fait son ami Stéphane Bern, qui aurait été poussé à bout pour l’animatrice et productrice, avec qui il est engagé dans une guerre des mots depuis longtemps. Carlier explique :
Il travaillait avec elle sur une émission de télé. J’arrive un matin au bureau, à France Inter, et Stéphane avait la tête dans ses bras, il pleurait, il était mal et il me dit : « Elle est vraiment odieuse ». Du coup, j’ai fait une chronique terrible sur elle.
Elle faisait une émission qui s’appelait « Scrupules », […] le pire du cynisme. J’en ai profité pour aller au-delà d’une chronique qui aurait pu être drôle.
L’intention de base était évidemment louable, puisqu’il s’agissait de voler au secours d’un camarade en détresse. Néanmoins, la violence des propos est une source de regrets pour Guy Carlier, qui, avec du recul, est conscient d’avoir dépassé les bornes. Sobrement, il a ainsi conclu :
J’ai été méchant avec elle, diffamatoire et je l’ai regretté, il ne faut jamais faire ça.
Stéphane Bern n’a jamais caché son inimitié pour Carole Rousseau, et ces deux-là s’invectivent par médias interposés depuis de longues années désormais. En revanche, en voulant prendre position pour soutenir son ami, Guy Carlier est allé trop loin, et il le concède aujourd’hui. Une belle preuve de lucidité.