Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Officiellement, les prochains Jeux Olympiques seront ceux de Paris, la Ville Lumière. Mais pour les basketteurs et basketteuses, il faudra d’abord passer par Lille avant de voir la capitale française. Une situation à laquelle Brenna Stewart a répondu.
Dans le reste du monde et particulièrement aux États-Unis, Paris reste une ville qui fait rêver par sa culture, son architecture, sa gastronomie, son style, et c’est peut-être la raison pour laquelle les Jeux Olympiques semblent si attendus hors de nos frontières. LeBron James, Stephen Curry et Kevin Durant se seraient-ils motivés si le tournoi de basket se passait sur un autre continent ?
Heureusement pour eux, avec le niveau que devrait afficher la Team USA, ils auront la chance de poser leurs valises au pied de la Tour Eiffel, ce qui ne sera pas le cas pour tout le monde. Après de nombreuses discussions, de nombreux débats, il a été décidé que la phase de poules s’effectuerait à Lille, dans un stade de foot, ce qui n’est pas conventionnel.
Breanna Stewart contente de débuter les JO à Lille
C’est d’ailleurs une chose à laquelle Kevin Durant avait réagi avec une certaine surprise il y a quelques mois. Mais qu’en pense Breanna Stewart, qui sera elle la superstar de l’équipe féminine ? De passage en France pour une tournée promotionnelle, l’ancien coéquipière de Marine Johannès à New York a été interrogée à ce sujet par First Team (vidéo à voir en intégralité ici).
J’ai profité de mon passage à Paris pour faire du repérage pour cet été, pour trouver ce qu’on va pouvoir faire avec Team USA. Je sais qu’on commence le tournoi à Lille, je pense que ça va être intéressant pour nous de jouer nos premiers matchs là-bas, en sachant que si tout va bien nous reviendrons à Paris pour jouer la partie la plus importante du tournoi.
Pas de frustration ou de déception chez Breanna Stewart, mais plutôt de la curiosité. La superstar WNBA est en effet contente de démarrer à Lille pour une phase « d’échauffement », de découvrir une autre partie de la France, avant de revenir à Paris pour entamer les choses sérieuses. Dans les deux cas, elle devrait avoir le temps de faire du tourisme entre deux matchs.
Car si le niveau commence à se rapprocher chez les hommes, avec des nations comme le Canada ou la France qui peuvent sérieusement regarder Team USA dans les yeux, ce n’est pas encore le cas chez les femmes. Et avec l’arrivée d’une joueuse comme Caitlin Clark dans l’effectif, l’écart pourrait encore se creuser dans les années à venir.
Pas de frustration chez les filles de Team USA, la première partie de tournoi à Lille est vue comme un bon échauffement et comme une motivation pour gagner, afin d’ensuite revenir à Paris. Leurs adversaires sont prévenues.