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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Actrice très prisée du cinéma francophone, Virginie Efira a connu une formidable ascension depuis ses débuts à la télévision il y a plus de 20 ans. Bien dans sa tête et dans son corps, la quadragénaire assume son statut et n’hésite pas à se livrer dans les interviews qu’elle donne. C’est ce qu’elle a fait récemment avec beaucoup d’honnêteté sur un vice qu’elle a longtemps traîné avec elle…
Récompensée par son premier César en 2023, Virginie Efira est désormais l’une des stars incontournable du cinéma francophone. Un juste retour des choses pour celle qui a su faire tomber les barrières et les clichés liés à ses débuts à la télévision. Aujourd’hui plus libre que jamais, celle qui a notamment brillé dans « Revoir Paris » parle ouvertement de son parcours. De ses succès, oui, mais aussi de ses failles.
Virginie Efira s’ouvre sur son rapport à l’alcool
C’est ainsi que dans un entretien accordé récemment à « Society », Virginie Efira est revenue en détails sur sa consommation d’alcool. Si elle ne s’est jamais cachée d’être une consommatrice de bons verres et une fêtarde dans l’âme, elle s’est montrée claire sur une période de sa vie où l’alcool n’était plus seulement festif…
Effectivement, tous les clichés de la nuit, le temps qui s’étend, les hiérarchies qui se gomment, l’alcool qui décoince, qui enlève une conscience trop forte de soi. Et puis moi, j’allais dans un endroit qui s’appelait « Le Baron » et j’avais l’impression que là-bas, tu pouvais rencontrer des gens de milieux très différents.
J’aimais ça et puis, je suis belge, et bon ben… C’est livré avec le package si on peut dire : face à l’alcool, j’étais robuste. Très peu de gueules de bois. Et le gros problème avec ça, c’était que je contournais ma vulnérabilité, je l’assommais au lieu de composer avec et d’avancer.
En effet, l’actrice s’est servie de l’alcool comme d’un moyen de « dissimuler » ce qu’elle était vraiment dès lors qu’elle rentrait dans une séduction amoureuse. Un jeu dangereux sur lequel elle est lucide :
Surtout dans les rapports amoureux. Je n’ai jamais bu avant un direct ou une scène de cinéma, mais en revanche, je buvais quand je sortais parce que j’étais dans un truc basique de quelqu’un qui voulait être aimée, mais qui ne se pensait pas super aimable.
J’avais l’impression d’être trop « à jour », qu’il fallait avoir plus de mystère, en tout cas, qu’on puisse se dire qu’il y avait quelque chose à conquérir. Si on voyait tout de suite que c’était acquis, ça ne marcherait pas…
Cette période est fort heureusement révolue pour Virginie Efira. Désormais heureuse aux bras de Niels Schneider, dont elle partage la vie depuis 2018 et avec qui elle a accueilli un petit Hiro en 2023, la Belge a compris que se cacher derrière l’alcool était vain et inutile :
Mais on le sait bien, quand tu essaies de faire ça, le réel réapparaît toujours à un moment. Et du coup, ça ne sert à rien de le contourner. En général, le moment où tu es la plus forte, c’est quand tu n’en as vraiment plus rien à secouer.
Pas toujours sûre d’elle dans les rapports amoureux, Virginie Efira a longtemps préféré, comme beaucoup de personnes, se cacher derrière les artifices de l’alcool pour séduire. Mais si elle aime toujours boire un verre aujourd’hui, au point d’avoir éprouvé une « envie viscérale » après sa seconde grossesse, elle a gommé cet objectif malsain de sa consommation. Une preuve de maturité.
