Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Arrivé dans la ligue deux ans avant LeBron James, Tony Parker a eu l’occasion de croiser le fer avec le King à de nombreuses reprises. Il y a quelques mois, le meneur français avait d’ailleurs donné son opinion tranchée à propos de la superstar des Lakers.
L’an prochain, LeBron James pourra ajouter un nouveau record à sa collection. 2024-25 marquera en effet sa 22e saison sur les parquets NBA, ce lui permettrait d’égaler Vince Carter. Et quand on le voit jouer sous le maillot des Lakers, ce n’est pas à exclure que l’ailier parvienne à battre cette marque all-time en restant actif pendant quelques années de plus, alors qu’il a pourtant fêté ses 39 ans en décembre dernier.
On peut ne pas être fan du joueur comme du personnage, mais une telle prouesse athlétique force le respect et nombreux sont ceux à penser qu’il est le GOAT grâce à sa longévité hors du commun. Lui-même auteur de 18 saisons aux États-Unis entre 2001 et 2019, Tony Parker n’a pu que lui rendre hommage sur le SKWEEK Show :
Tony Parker admiratif de la carrière de LeBron James
En un mot : respect. Respect de jouer 21 saisons en NBA parce que c’est long. Ce n’est pas facile de garder ce niveau de constance au haut niveau et les stats qu’il fait encore. Il n’est plus dans son prime, il ne défend plus comme avant, mais il est en 25-8-6… Il a les meilleurs stats de l’histoire pour un gars de cet âge.
Si tu regardes bien, il n’y a que cinq joueurs qui ont fait 21 saisons, Dirk Kevin Willis, Vince Carter, Robert Parish et je ne sais plus qui est le dernier (Kevin Garnett, ndlr). Le meilleur d’entre eux tournait à 7 points de moyenne sur sa 21e saison tournait à 7 points de moyenne. Franchement, sur sa longévité, il n’y a aucun sportif qui a eu cette constance au haut niveau.
L’ancien meneur français est très bien placé pour parler du Chosen One, puisqu’il l’a affronté à pas moins de trois reprises en Finales NBA. TP s’en était d’ailleurs toujours bien sorti face à la superstar avec deux titres en 2007 et 2014 ainsi qu’un MVP des Finales. Et même quand ses Spurs se sont inclinés en 2012-13, c’était le Tricolore qui avait d’abord pris le dessus avec un énorme game winner sur Bron lors du Game 1 :
Ya en la temporada 2012-13, Parker realizo su mejor temporada siendo uno de los candidatos al MVP, en las finales de ese año se produjo una de las canastas más icónicas de Tony, en el partido 1 ante Miami en las finales el game-winner teniendo enfrente a LeBron. pic.twitter.com/3KxnJg6Lwi
— Spurs Paraguay (21-60) (@SpursPy) November 11, 2019
Qu’on soit fan ou non de LeBron James, la longévité hallucinante du King force le respect. L’ailier a beau aller sur ses 40 ans, il continue d’envoyer d’énormes performances de façon régulière, au point de faire du jamais vu dans l’histoire de la NBA.