Par Guillaume K. | Journaliste sportif
À l’instar d’un Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly a dû gérer son adaptation au jeu en NBA en même temps que celle à la vie aux États-Unis. De retour en France pour les vacances, il s’est exprimé sur cette grosse première année, et a dévoilé la seule chose qui lui manquait à Washington pour s’y sentir totalement libre.
Comme Victor Wembanyama dans le Texas, Bilal Coulibaly a rapidement été adopté à Washington. Au coeur d’une saison catastrophique pour les Wizards, il s’est imposé comme l’un des rares motifs d’espoir pour les fans, ce qui facilite forcément un rapprochement entre eux. Les dirigeants ne s’y trompent d’ailleurs pas, puisque l’ancien des Metropolitans est considéré comme intouchable.
Malgré une certaine solitude sur le terrain, et notamment sur le plan défensif, où il était quasiment le seul à se donner à 100% dans l’effectif, ses coéquipiers ont tout fait pour lui faciliter la vie en-dehors. Il était l’un des plus jeunes joueurs de NBA, il disputait seulement sa deuxième saison dans le monde professionnel, le Français avait donc forcément besoin de conseils et d’aide pour supporter cette nouvelle vie.
Bilal Coulibaly évoque sa première saison en NBA et la vie à DC
Tout s’est bien passé pour lui, son avenir est radieux, il doit donc être dans un très bon état d’esprit pour son retour en France. Il profite de l’occasion pour retrouver ses proches avant une éventuelle préparation pour les Jeux Olympiques, et pour faire le tour des médias. Il est par exemple passé sur beIN Sports pour s’exprimer sur sa nouvelle vie en NBA.
En début de saison, le contraste avec l’année dernière était un peu compliqué à gérer. J’ai beaucoup échangé avec les dirigeants et ils m’ont expliqué qu’on était dans une reconstruction et qu’il fallait passer par ces moments, même si c’est compliqué. Il y a des équipes comme Oklahoma City et Orlando qui ont connu ça récemment et qui maintenant sont en playoffs. OKC est même 1er à l’Ouest.
Chaque chose en son temps, on se préoccupe de nous, tout le monde cherche à s’améliorer de son côté pour rendre l’équipe plus forte. Sinon mon permis de conduire avance, mais comme je me suis cassé la main je n’ai pas pu passer l’examen. J’ai le code, il ne me manque plus que de le passer. Pour l’entrainement j’ai un chauffeur. Jordan Poole m’a proposé de le faire !
Sportivement, l’adaptation n’a pas été simple pour Bilal Coulibaly, qui est passé de la finale de Betclic Elite aux profondeurs de la conférence Est… Sur le plan humain en revanche, il a pu grandir assez rapidement, en décidant notamment de passer le permis. Malheureusement pour lui, sa blessure à la main a été un frein à l’obtention de l’examen. Que le chauffeur profite de ses derniers instants de service.
Lorsqu’il aura son permis de conduire, Bilal Coulibaly sera totalement installé à Washington et prêt à vivre l’aventure pleinement. Malheureusement pour lui, sa fracture de la main lui a fait prendre un peu de retard dans le projet.