puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Joueur de Betclic Elite il y a encore un an, Bilal Coulibaly a connu une sacrée transition en faisant ses débuts en NBA. Sa saison rookie étant terminée, l’ailier français a d’ailleurs nommé les principales différences entre les deux ligues au micro de BeIN Sports.
Il a certes manqué la fin de saison à cause d’une grosse blessure à la main, mais Bilal Coulibaly peut être satisfait de sa première campagne en NBA. Au sein du marasme que furent les Wizards en 2023-24, le Français a su tirer son épingle du jeu et était même parvenu à devenir titulaire en cours d’exercice, reléguant carrément la superstar Jordan Poole sur le banc. Pas mal pour le troisième joueur le plus jeune de la ligue.
Moins d’un après sa draft en huitième position, les dirigeants de la capitale n’ont donc pas eu à regretter leur pari en misant sur lui. Déjà largement au niveau sur le plan défensif, l’ailier a également démontré des progrès en attaque tout au long de la saison et est rapidement devenu le chouchou du public de DC. Pas mal pour un jeune joueur qui évoluait encore dans le championnat de France il y a quelques mois de ça.
Bilal Coulibaly impressionné par l’ambiance des salles NBA
En 2022-23, Coulibaly portait en effet les couleurs de Boulogne-Levallois aux côtés de Victor Wembanyama, avec lequel il est allé en finale de la Betclic Elite. Autant dire qu’il a connu un sacré changement de décor en faisant le saut outre-Atlantique. La pépite tricolore s’est d’ailleurs exprimé à propos des différences entre les deux ligues, lors d’une séance de questions-réponses organisées par la chaîne BeIN Sports :
Je dirais, déjà le terrain il est beaucoup plus grand, donc on le sent quand on défend sur des joueurs très, très bons. Et l’ambiance aussi, l’ambiance dans les gymnases c’est impressionnant.
Pas étonnant que le rookie ait été marqué à ce point par ce dernier détail, lui qui a découvert des salles de basket-ball à 20.000 places sinon plus cette saison. Et il n’a pas encore goûté à l’ambiance des playoffs !
Encore âgé de 19 ans, le jeune Français a notamment eu l’occasion de jouer dans des antres mythiques comme le Madison Square Garden de New York ou encore la Crypto.com Arena à Los Angeles. C’est cependant une autre salle qui a sa préférence :
J’ai beaucoup aimé le TD Garden, à Boston. Ouais, c’était magique.
Coulibaly peut s’en réjouir, il va avoir la chance de jouer les Celtics trois fois par an avec Washington et des déplacements dans le Massachusetts seront donc forcément à prévoir. S’il continue de progresser, il pourrait d’ailleurs avoir le droit à chaque fois à un très gros temps de jeu, d’autant que sa franchise espère sincèrement en faire un joueur majeur dans ses projets d’avenir.
Non seulement Bilal Coulibaly doit couvrir bien plus de terrain en NBA que dans le championnat de France, mais il fait également face à des publics plus bouillants aux États-Unis. Pas de quoi déstabiliser le Tricolore cependant, pour le plus grand plaisir des Wizards.
