Par Joël Pütz | Journaliste sportif
On pense beaucoup à Victor Wembanyama, mais le Français Sidy Cissoko a également fait ses débuts aux Spurs cette saison. Invité de NBA Extra récemment, la pépite en a profité pour aborder une grosse différence entre l’Hexagone et les États-Unis.
Depuis maintenant plus de 20 ans, San Antonio est devenue une destination privilégiée pour les basketteurs français. Tony Parker, Ian Mahinmi, Boris Diaw, Nando De Colo : les gros noms passé par le Texas ne manquent pas. Cette saison encore, la franchise mythique en a accueilli deux dont bien évidemment le phénomène Victor Wembanyama.
Mais tandis que le pivot drafté en première position a pris d’assaut la ligue toute entière, un certain Sidy Cissoko a lui commencé en douceur sa carrière NBA. Au total, l’ailier n’aura disputé que douze rencontres de saison régulière avec les Éperons pour un peu moins de 4 points et 2 rebonds de moyenne, évoluant surtout en G League.
Sidy Cissoko évoque les différences entre la France et les US
L’échantillon peut paraître faible, mais il faut rappeler que le Tricolore a été perturbé par les blessures et qu’il a tout de même été très convaincant dans l’antichambre de la ligue. Il a même fait quelques apparitions remarquées en fin d’exercice avec le groupe de Gregg Popovich, démontrant tout son potentiel. Récemment invité de l’émission NBA Extra, Cissoko se montre donc confiant pour la saison à venir.
Ça va bien se passer, je suis confiant. Après je pense que vu la fin de saison que j’ai faite, tout le monde est surpris mais je suis prêt. (…) Je pense que si je ne m’étais pas blessé à la cheville, j’aurais fini la saison avec les Spurs. Mais bon, au final je suis resté à Austin et c’était bien, c’est une ville avec de l’ambiance et du coup c’est comme San Antonio quoi, c’est la maison.
Bien intégré à San Antonio et plus globalement aux États-Unis, lui qui évoluait déjà en G League la saison dernière avec la Team Ignite, le rookie se sent donc très à l’aise sur le sol américain. Pour autant, la France lui manque évidemment et notamment d’un point de vue culinaire, comme il l’a expliqué. Il a ainsi pu profiter des spécialités de l’Hexagone et tout particulièrement les viennoiseries en revenant à la maison :
Oui, la pâtisserie, tout, les pains au chocolat, tout… (Les bonnes boulangeries) ça n’existe pas là-bas. Après il y a un bon restaurant à San Antonio, c’est Mon Chouchou. C’est français, mais c’est pas la même que d’être ici, d’aller à la boulangerie, tu vois.
Sidy Cissoko s’est très bien acclimaté au Texas, lui qui a jonglé entre les Austin Spurs et l’équipe principale de San Antonio tout au long de la saison. Ne manquerait plus qu’une vraie boulangerie française et ce serait le paradis sur terre pour lui !