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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Nicolas Batum restera comme le héros du Play-in entre ses Sixers et le Heat. Auteur de 20 points avec une bonne adresse, il a tout de même tenu à rappeler qu’il était avant tout un joueur d’équipe. Il a aussi dévoilé la critique récurrente que lui fait son fils après les rencontres.
Pour de nombreux fans et observateurs, le succès des Sixers lors du Play-in devait dépendre de la prestation de Joel Embiid, pas encore à 100% suite à sa longue blessure. Mais le pivot a été particulièrement gêné par la défense de zone du Heat et par un Bam Adebayo toujours très fort de ce côté du terrain. Avec 23 points et 15 rebonds, il a été « limité ».
Erik Spoelstra étant un grand entraineur, il avait aussi imaginé un plan efficace pour limiter l’impact de Tyrese Maxey sur la rencontre… C’est donc un role player qui devait se mettre au niveau et forcer la décision pour Philadelphie, une mission que Nicolas Batum a relevée avec brio. Le Français a sorti son meilleur match de la saison au meilleur des moment.
Nicolas Batum parle des critiques de son fils
Héros des réseaux sociaux depuis, et nouveau chouchou des supporters des Sixers, le capitaine de l’équipe de France a été convié en conférence de presse. Il a évoqué son explosion offensive, évidemment, mais pas de la manière qu’on pourrait imaginer. Il a rappelé qu’il était avant tout un joueur d’équipe, et qu’il pense au collectif avant le reste.
Je sais que les gens ne peuvent pas s’attendre à revoir cette même rencontre de ma part. Parfois je vais tirer comme je l’ai fait ce soir, parfois non. Ne vous attendez pas à me voir tourner à 20 points par match en playoffs. Ce n’était qu’un match. Si ça se trouve la prochaine fois je ne vais prendre qu’un ou deux tirs. J’essaye d’avoir un impact sur les rencontres mais à ma manière.
Un soir je vais jouer de telle manière, le suivant d’une autre. Je sais que je peux apporter à cette équipe parce que je n’en ai rien à faire de la feuille de match. Ce qui m’importe ce sont les chiffres en faveur de mon équipe. Je veux impacter mes coéquipiers et repartir avec la victoire. C’est la manière dont je joue, j’ai 35 ans, je m’en fiche des chiffres. Des fois mon fils me dit : « Tu n’as mis que 2 points ». Oui, désolé mon fils, j’essaye de jouer à ma manière.
Nicolas Batum n’a plus l’âge de se préoccuper de ses points et des autres statistiques individuelles. Tout ce qu’il veut, c’est impacter son équipe avec ses choix intelligents, sa science du jeu, et c’est ce qu’il a fait ce mercredi contre le Heat. Son fils va pouvoir retrouver son papa avec fierté, puisqu’il a dépassé la barre des deux unités.
Nicolas Batum reçoit parfois des petits coups de pression de la part de son fils, qui aimerait le voir briller offensivement. S’il doit être content ce jeudi, il doit aussi savoir que son père ne sera pas à ce niveau pendant tous les playoffs.
