Par Guillaume K. | Journaliste sportif
La transition de Paris aux États-Unis aurait pu être difficile pour Victor Wembanyama, mais visiblement, il ne pourrait pas être plus heureux que dans le Texas. Après sa première saison en NBA, il a d’ailleurs donné son avis sur l’immense état qui lui sert de maison.
Rideau ! Attendu comme un sauveur par les fans des Spurs et comme un joueur générationnel par le reste de la ligue, Victor Wembanyama vient de conclure sa première saison en NBA. Si tout n’a pas été parfait sur le plan collectif, avec une dernière place dans la très disputée conférence Ouest, le jeune prodige a au moins répondu aux attentes sur le plan individuel.
Avec 21.4 points, 10.6 rebonds, 3.9 passes décisives, 3.6 contres et 1.2 interception de moyenne, il a posé les bases d’une carrière qui s’annonce exceptionnelle. Il devrait logiquement être sacré Rookie de l’Année, et des fans militent même pour qu’il devance Rudy Gobert pour le DPOY. À seulement 20 ans, dans une ligue qu’il ne connait pas encore réellement, Wemby s’est imposé parmi les plus grands noms.
Victor Wembanyama surpris par la vie dans le Texas
Pour être aussi bien sur le terrain, c’est que Victor Wembanyama a également réussi une adaptation rapide à la vie Outre-Atlantique. D’ailleurs, dans son interview de fin de saison, il a expliqué aux journalistes ce qu’il pensait de son quotidien dans le Texas, et comment la réalité est bien différente des clichés qu’il pouvait avoir avant de s’y installer.
Est-ce que j’ai été surpris par certaines choses dans le Texas ? Oui, par plusieurs choses. La plupart des étrangers et des Français, quand ils entendent Texas, ils pensent au désert et aux cowboys. Mais il y a bien plus de choses que ça ici. C’est bête et c’est cliché de penser ainsi, mais bon nous sommes étrangers. J’ai vite réalisé qu’il n’y avait pas que ça, mais c’est l’impression qu’on a eu avec ma famille : « Ça ne ressemble pas aux films ».
Et non, dans le Texas il n’existe plus de rues en terre battue, traversées par des boules de foin quand le vent se lève. De même, les habitants de San Antonio ne vont visiblement pas au saloon sur le dos de leur cheval… Victor Wembanyama trouve ça bête d’être arrivé Outre-Atlantique avec ce cliché en tête, et il a été agréablement surpris par la qualité de vie dans son nouvel environnement.
Tant mieux, puisqu’il devrait y rester encore quelques années, surtout si ses dirigeants réussissent à monter une équipe compétitive autour de lui. Il a toujours exprimé sa volonté de remporter des titres, et si les Spurs lui offrent cette possibilité, alors le Texas sera sa maison pour au moins la prochaine décennie, voire plus.
Victor Wembanyama s’attendait à voir des cowboys et un désert à San Antonio, mais il est finalement arrivé dans une ville assez plaisante et loin des clichés véhiculés dans les films. Le Texas l’a adopté, et lui a adopté le Texas !