Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Après Victor Wembanyama, Nathan Soliman pourrait bien devenir le prochain phénomène du basket français. Déjà très en avance dans son jeu, il semble aussi très en avance sur le plan mental. La preuve avec cette interview accordée au site de l’EuroLeague.
Pour devenir un très grand athlète, peu importe le sport, il ne faut pas que du talent, il faut aussi pas mal de chance et surtout un mental d’acier. Et ce dernier aspect est encore plus vrai pour ceux qui sont désignés comme des prodiges dès l’adolescence. Il faut des épaules sacrément solides pour résister à cette pression et répondre aux attentes.
En NBA actuellement, il y a un Français qui prouve tous les jours que c’est possible. Victor Wembanyama est en effet attendu au plus haut niveau depuis des années et des années, et pour le moment, il est encore meilleur que ce qui était annoncé. Et ce que tout le monde affirme dans ce microcosme, c’est qu’il est encore plus impressionnant dans sa mentalité que dans son jeu.
Nathan Soliman cash sur ses ambitions dans le basket
Ce parcours, le jeune Nathan Soliman doit le suivre avec une attention particulière. À 14 ans, il est projeté comme le futur prodige du basket français grâce à sa précocité. Il joue déjà contre des adversaires de 18 ou 19 ans, les scouts s’enflamment sur ses qualités sportives, et les fans vont certainement apprécier sa maturité. Il s’est exprimé sur le site de l’EuroLeague.
Mon père m’a inculqué des valeurs qui vont me permettre de réussir au haut niveau, comme l’amour du travail, le respect et la ponctualité. De même pour ma mère, qui a toujours été là pour moi. J’étais bon dans les autres sports, mais le basket est celui qui m’offre les plus belles perspectives pour mon avenir. J’ai donc rejoint l’INSEP car c’est le moyen le plus rapide de devenir le meilleur joueur possible.
Dessiner est un passe temps, les jeux vidéo sont un moyen pour moi de communiquer avec mes amis encore à Nantes, et la lecture me permet de m’évader. Ça me permet d’enlever un peu de pression au quotidien. Je sais que si je veux être le meilleur, je dois faire des sacrifices comme moins voir ma famille. Et je ne m’inquiète pas de toute l’attention autour de moi. J’ai un entourage qui s’occupe de tout.
Nathan Soliman n’a que 14 ans, mais il sait déjà où il veut aller. Il veut devenir le meilleur joueur possible, et pour y parvenir, il sait qu’il va devoir faire des sacrifices et faire parler son amour du travail. Heureusement, il a aussi saisi l’importance d’avoir des passions en-dehors des parquets pour se vider la tête. Cette maturité est annonciatrice de belles choses.
Être talentueux est une chose inutile si la mentalité n’est pas la bonne. Heureusement, à seulement 14 ans, la pépite de l’INSEP semble avoir la tête sur les épaules et de l’or dans les mains. Espérons que cela se traduira au plus haut niveau.