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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Icône absolue en France, où il a fait rêver toutes les générations de fans de football avec sa magie ball au pied, Zinedine Zidane est aussi une personnalité appréciée, calme et posée. On comprend donc aisément que Benjamin Castaldi ait été mortifié lorsqu’il a ensanglanté l’ancien joueur du Real Madrid et de la Juventus. Car oui, « Casta » a commis une énorme boulette avec lui !
En France, pour l’instant, et dans l’attente de voir l’évolution d’un certain Kylian Mbappé, ils sont deux au sommet incontestable de la pyramide : Michel Platini et Zinedine Zidane. Et si le premier nommé n’a jamais eu la chance de soulever une Coupe du Monde, échouant par deux fois en demi-finale en 1982 et 1986, Zizou a réussi cet exploit en 1998, passant par la même à la postérité.
Depuis, l’enfant de Marseille est intouchable aux yeux de tous… ou presque. Il y a de nombreuses années, en effet, le meneur de jeu avait été mis dans de sales draps par Benjamin Castaldi, qui s’était montré particulièrement maladroit à son égard. Et aujourd’hui encore, le principal intéressé n’est pas fier de son erreur…
Benjamin Castaldi pas fier d’avoir envoyé Zinedine Zidane à l’hôpital
Invité de C8 il y a plusieurs années, « Casta » avait fait cette révélation loufoque sur la fois où, par mégarde, il avait ensanglanté Zizou :
Il y a une dizaine d’années je présentais la soirée ELA sur TF1 avec Jean-Pierre Foucault. Et on devait faire croire à Zidane qu’on allait faire un lancer de couteaux. On avait bandé les yeux de Jean-Pierre. Et moi j’étais près de la cible. Il y avait Zidane qui avait les yeux bandés aussi. On faisait croire qu’on lançait les couteaux. Et moi je devais les planter dans la cible.
Je suis tellement maladroit que j’en ai planté un, deux. Et le troisième je l’ai planté dans la cuisse. Il a eu cinq points de suture. Il s’est mis à saigner dans son pantalon.
Une anecdote qui avait évidemment provoqué la stupéfaction du plateau, dans un pays où toucher à l’idole Zidane est impensable.
Tout récemment, présent dans « Les enfants de la télé », Castaldi a de nouveau raconté cette histoire, en y ajoutant un élément non-négligeable : le fait que Zizou, pourtant du genre calme et pragmatique hors des terrains de football, a bien eu du mal à cacher sa colère envers lui :
On faisait le sketch du lanceur de couteaux, et j’ai malencontreusement attrapé sa cuisse. Il avait son pantalon qui était coupé, et surtout il avait une plaie de quinze centimètres qui pissait le sang. Heureusement je crois qu’il ne jouait plus au football sinon ça aurait rajouté à mes dettes qui sont déjà très nombreuses ! Il devait partir en vacances à la mer et il m’en a beaucoup voulu parce qu’il ne s’est pas baigné pendant quinze jours à cause de moi.
S’il est évidemment malvenu de planter un couteau et de causer cinq points de suture à qui que ce soit, il est encore plus regrettable d’infliger ce châtiment à Zinedine Zidane, personne quasi-sacré en France. Benjamin Castaldi en est encore tout embarrassé, et nul ne sait si le mythique numéro 10 lui a pardonné une décennie plus tard…
