Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Dans un derby texan rempli de suspense entre Houston et Dallas, Dante Exum a joué le rôle de sauveur pour les Mavericks. Grand artisan de la victoire des siens (147-136), le meneur australien en a profité pour livrer une comparaison sur la NBA et l’Europe.
De manière assez logique, les fans ont plutôt eu tendance à retenir les 48 points inscrits par Kyrie Irving, ou encore les 37 points, 9 rebonds et 12 passes décisives cumulés par Luka Doncic sur cette rencontre. Précieux dans la victoire des Mavericks face aux Rockets (147-136), ce dimanche, les deux arrières-stars peuvent toutefois remercier Dante Exum, auteur du shoot à 3 points qui a emmené les deux équipes en prolongation :
DANTE EXUM SENDS GAME TO OT WITH BUZZER BEATER THREE 😱 pic.twitter.com/KK6jyj1QTy
— Bleacher Report (@BleacherReport) April 7, 2024
Dante Exum se livre sur la différence entre la NBA et l’Europe
En pleine renaissance cette saison du côté de Dallas, Exum s’est donc mué en héros ces dernières heures contre Houston. Son tir salvateur a logiquement provoqué la frénésie du public de l’American Airlines Center, survolté pour débuter l’extratime. Le meneur australien avoue que cette ambiance n’a cependant rien à voir avec celle dans laquelle il a pu évoluer en Europe sur les dernières saisons :
Dante Exum : C’était une bonne expérience. En Serbie, l’ambiance est à un autre niveau. Sans manquer de respect aux fans de Dallas qui ont été géniaux ce soir, en Europe, c’est totalement différent niveau chants et ambiance. Là-bas, il y a des gens qui lancent les chants et qui ne regardent même pas le match, juste pour s’assurer que tout le monde chante. Donc c’était bien ce soir, mais ça ne vaut pas l’Europe.
Passé par les rangs de Barcelone, mais aussi du Partizan Belgrade, Exum a donc connu le climat bouillant qui entoure les derbys serbes face au Red Star. Il estime d’ailleurs que cela contribue désormais à sa réussite outre-Atlantique :
Dante Exum : Je pense vraiment que jouer dans ces environnements hostiles m’a aidé à avoir le sang-froid nécessaire dans ce genre de moments chauds, oui.
Quand vous jouez pour le Partizan et que vous allez dans la salle du Red Star, c’est dur. On a joué une série de cinq matchs contre eux dont deux à l’extérieur et l’atmosphère était vraiment rude. C’était comme si les fans étaient sur le parquet avec leur équipe. Du coup, ça rend les choses plus faciles pour moi aujourd’hui. Je ne pense pas qu’il y aura une telle atmosphère en playoffs, mais j’y serai préparé.
Malgré la tension qui entourait son tir de la dernière chance face à Houston, ce dimanche, Dante Exum a déjà connu bien pire en Europe. À ce titre, il s’estime désormais capable de ne pas céder sous le poids de la pression grâce à son passage sur place.