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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Les Warriors jouaient déjà un match de playoffs ce jeudi face aux Rockets. La victoire était impérative dans la course à la 10ème place et ils ont largement fait le travail (133-110). Ils étaient visiblement motivés par les provocations de leurs adversaires, comme l’explique Klay Thompson.
Dans les moments importants d’une saison NBA, l’expérience fait souvent la différence, et rares sont les équipes qui en ont plus que les Warriors. Ce jeudi, la bande de Steve Kerr disputait un match crucial face aux Rockets dans la course au play in. Une victoire, et ils s’assuraient quasiment la 10ème place. Une défaite en revanche, et Houston leur mettait la pression jusqu’au bout. Golden State sait vivre sous pression, Klay Thompson l’a vite montré.
Klay Thompson stares down Dillon Brooks after draining a three on him 👀pic.twitter.com/rbUQ6q8y7i
— ClutchPoints (@ClutchPoints) April 5, 2024
Klay Thompson massacre les Rockets après la victoire
Pas toujours constant cette saison, l’arrière a sorti une prestation qui aurait rendu fière sa version de 2016. 29 points à 7/11 derrière l’arc, 4 passes décisives et 3 rebonds, c’est ce qu’on appelle faire le boulot quand son équipe en a le plus besoin. Le Splash Bro a visiblement été très motivé par le trash-talking de ses adversaires, et notamment le t-shirt « Warriors, sortez pour jouer » de Tari Eason :
J’ai vu et entendu Tari Eason répéter : « Warriors, sortez pour jouer ». C’est tellement nul… Surtout venant d’un gars qui ne joue pas. C’est une chose de provoquer si tu joues. Tu es dans la compétition et tu peux assumer. Mais troller depuis le banc de touche sérieusement ? Mon frère qu’est-ce que tu fais ? Il nous arrive de parler, mais au moins on est sur le terrain, c’est tout ce que j’ai à dire.
Tout le monde peut parler en NBA, mais le plus important est de pouvoir assumer sur le terrain. Les jeunes joueurs ne le comprennent pas toujours, ce qui explique les provocations répétées de Tari Eason depuis quelques jours. Sauf que ses coéquipiers n’ont pas pu faire face à la colère des Warriors, ce qui a énervé leur entraineur Ime Udoka. Il a été cash avec ses « petites biches ».
J’ai eu l’impression que le moment était trop impressionnant pour de nombreux joueurs sur le terrain. J’ai vu des petites biches aveuglées par les phares d’une voiture. Ils étaient soit trop tendres, soit ils avaient peur. C’est l’un ou l’autre, et dans les deux cas c’est une mauvaise chose. Mes joueurs n’ont pas été à la hauteur de l’occasion comme je l’espérais.
Les Warriors savent jouer sous pression et savent répondre à la provocation. Des qualités que les Rockets vont devoir assimiler vite s’ils veulent passer un cap dans les années à venir. Tout le monde ne peut pas assumer les moqueries.
