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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Devenu une figure très médiatisée avec le carton de la dernière saison de la « Star Academy », dont il était le directeur, Michaël Goldman voit de nombreuses questions lui être posées sur son père Jean-Jacques, toujours aussi discret. L’une des plus récurrentes est celle qui sous-entend que le compagnon de Lucie Bernardoni a été pistonné en raison de son nom de famille. Un sujet sur lequel il s’est exprimé une fois, et clairement.
Le faciès ne trompe pas, le calme et l’intonation de voix non plus : oui, Michaël Goldman est l’un des enfants de Jean-Jacques Goldman, et il le porte sur lui. Pourtant, l’homme n’est pas du genre à s’épancher sur cette filiation qui aurait pu être embarrassante pour certains. C’est donc dans son coin qu’il s’est bâti sa carrière, en tant que producteur et entrepreneur accompli.
Malgré tout, c’est bel et bien en tant que directeur de la nouvelle version de la « Star Academy » que le quadragénaire s’est vraiment fait connaître du grand public. Et si son image est globalement très positive, une question se pose forcément, notamment aux yeux de ses détracteurs : a-t-il été pistonné, ou une voie royale lui a-t-elle été tracée, en raison de son père ?
Michael Goldman cash sur le fait d’être « fils de »
Dans un entretien accordé à Capital, le principal intéressé n’avait pas fait dans la langue de bois. Il concède « bien sûr » qu’il s’agit d’un avantage, mais note que cet avantage ne suffit pas en lui-même :
Bien sûr que c’est un atout. On te regarde comme une bête curieuse, tu attires l’attention et on te donne le droit à la parole. Mais si tu es nul, ça ne marchera pas mieux !
C’est donc avant tout parce qu’il a bien mené sa barque, et non pas forcément parce qu’il s’appelle Goldman, que le patron de la « Star Ac » s’est bâti un joli empire dans le milieu de la musique, notamment avec My Major Company. Pas de quoi toutefois lui faire avoir la grosse tête, bien au contraire !
Comme son père, Michaël Goldman n’est pas du genre à se perdre dans les artifices inutiles. Sa recette du bonheur est simple : le travail d’une part, et un sens accru de la famille de l’autre. C’est ce qu’il expliquait dans ce même entretien, permettant une rare incursion dans son quotidien et sa manière de penser :
Ne rien sacrifier demande une énergie considérable. Il arrive parfois qu’on échoue ou qu’on soit moins bon. On doit pouvoir s’appuyer sur ses proches. […] Et je fais la même chose pour eux. Le matin, après avoir emmené mes filles à l’école, je suis impatient d’aller au bureau. Et le soir, j’arrête quand je n’en peux plus. Mais c’est sans effort.
Discret comme son père, Michaël Goldman n’est pas du genre à se lancer dans de grandes tirades sur quoi que ce soit, et encore moins sur son père. Et s’il ne nie pas que porter ce fameux nom de famille l’a aidé à lancer sa carrière, il ne veut surtout pas que les gens croient que s’appeler Goldman dispense d’être un entrepreneur et homme d’affaires doué et efficace. Voilà qui est dit !
