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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Monument de la télévision française, Philippe Bouvard regorge d’anecdotes à raconter – ce qu’il a d’ailleurs déjà fait dans plusieurs livres. Mais récemment, c’est via un message envoyé à RTL que l’homme de 94 ans, retiré à Cannes, a quelque peu affiché Patrick Bruel. Qui n’a pas manqué de lui répondre dans la foulée !
S’il a amassé une immense fortune durant sa carrière, Philippe Bouvard en a dilapidé une partie non-négligeable en raison de son addiction aux jeux d’argent. L’ancien animateur des « Grosses têtes », qui avait lui-même demandé à être interdit dans les casinos en France, ne cache rien de ce penchant destructeur. À « Nice-Matin », il a ainsi confié :
Oh oui, j’ai été très joueur, et j’ai joué au-dessus de mes moyens! Je joue encore de temps à autre quand les Casinos sont ouverts, et j’ai beaucoup joué au poker. Pendant onze ans, chaque lundi, j’ai organisé une partie chez moi avec notamment Patrick Bruel, Claude Zidi et Vincent Lindon, et je n’étais pas toujours gagnant… Mais quand je joue, j’achète de l’émotion, de l’adrénaline.
Patrick Bruel répond au tacle de Philippe Bouvard
Il y a quelques semaines, alors qu’il était de passage dans une émission de RTL, Patrick Bruel a justement reçu un message de la part de Bouvard. Et ce dernier n’a pas manqué de le titiller :
Vous en étiez évidemment le plus beau fleuron. Vous justifiiez votre titre de champion du monde en nous rasant régulièrement. Et de temps en temps, quand par hasard vous perdiez un peu, eh bien vous étiez plus mauvais joueur que bon joueur, puisque ces jours-là, vous quittiez la table sans nous avoir dit au revoir.
Une sortie du nonagénaire qui a amusé Bruel. L’acteur et chanteur a toutefois tenu à se défendre :
Alors en effet, ouais, j’ai sûrement été assez mauvais joueur. Partir sans dire au revoir, là, franchement il déconne ! C’est peut-être arrivé une fois. Enfin, à mon avis, j’ai perdu qu’une fois (rires).
Au-delà de cette boutade et des quelques coups de sang occasionnels, l’interprète du « Café des délices » garde en tout cas un souvenir ému de ces parties intenses chez Philippe Bouvard. Il a ainsi expliqué :
C’était une partie où on s’amusait. Ce n’était pas une compétition internationale sur laquelle on est concentré. Non, c’était une partie entre amis, reçus divinement chez Philippe avec un dîner auquel il tenait absolument. Seuls ceux qui venaient au dîner avaient ensuite le droit de jouer. Il y avait cette convivialité, on échangeait avec des gens formidables. C’était une partie avec des copains. C’était très agréable.
Philippe Bouvard ne renie rien de cette vie si remplie qu’il a menée, et surtout pas sa passion pour le jeu. Car au-delà de l’argent perdu et des excès que ce passe-temps a pu entraîner, il retient aussi et surtout les moments d’amitié avec Patrick Bruel et consorts. Et tant pis pour les moments où le côté « mauvais joueur » des uns et des autres a pris le dessus !
