Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Humoriste préférée des Français depuis de longues années, Florence Foresti est notamment appréciée pour son franc-parler et son honnêteté sur de nombreux sujets. Elle l’a prouvé une fois de plus au moment d’évoquer une addiction qui la préoccupe. Et non, on ne parle ici pas de sa consommation de cigarettes, déjà bien documentée.
Après un nouveau spectacle à succès, « Boys Boys Boys, Florence Foresti a un peu plus solidifié sa place en haut de la pyramide de l’humour féminin français. Désormais suivie par le public depuis plus de 20 ans, la Lyonnaise a aussi évolué sur le plan de la vie privée, en évoquant sur scène ses doutes, ses questionnements, ses réussites et ses échecs.
De ce point de vue, la principale intéressée reconnaît volontiers qu’elle n’atteint pas toujours ses objectifs. Dans un entretien accordé à « Elle » il y a quelques années, elle expliquait un brin désabusée :
J’ai fait une liste qui s’appelle « j’arrête » : la cigarette, l’alcool, les frites, la télé au lit, les UV, d’être une victime de la mode… Et quand je relis cette liste, je constate que c’est ma vie et que je me roule dedans !
Florence Foresti se confie sur une addiction inattendue
Grande « clopeuse » devant l’éternel (elle avait d’ailleurs été surprise à la télévision durant un enregistrement sur TF1), Foresti a signé plusieurs sketchs sur la cigarette. En revanche, c’est un autre type d’addiction qu’elle avait évoqué lors d’un passage sur le plateau de « C A Vous » il y a quelques années : les réseaux sociaux.
Je vois les toilettes et je me dis « C’est le bon endroit ». J’ai la même addiction que beaucoup de gens aux réseaux sociaux. J’espère que je m’en déferai un jour, car cela nous prend beaucoup de temps, du temps que nous pourrions utiliser pour lire, regarder des films… Cela nous arrache ça.
Un sujet qui pourrait paraître anodin, mais qui ne l’est pas du tout au regard des changements que l’omniprésence technologique induit sur les comportements du quotidien.
Consciente de l’importance de ce point dans sa vie, Florence Foresti essaie donc de s’astreindre à corriger le tir :
J’essaie tant bien que mal de changer mon style de vie et d’essayer de regarder plus de fictions et de lire plus de livres. C’est devenu une exigence.
À la décharge de l’actrice et humoriste, nous sommes tous plus ou moins concernés par une forme d’addiction à notre téléphone et à nos appareils technologiques. Pour le meilleur, et parfois pour le pire…
Florence Foresti ne prétend pas être parfaite, et elle est consciente de certaines addictions qui nuisent à son quotidien. Souhaitons-lui d’y remédier, même s’il est de plus en plus difficile de se passer de son téléphone et des réseaux sociaux dans le monde hyper-connecté dans lequel nous vivons !