NBA – « Ce joueur était très gay. Au début je le détestais, mais au final…

Richard Jefferson, ancien coéquipier de LeBron James aux Cavaliers
We Might Be Drunk (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Un jour peut-être, un joueur NBA fera son coming out en pleine carrière et contribuera à faire changer les mentalités dans le sport de haut niveau. Un ancien des Cavaliers a évoqué le sujet dans une interview, avec un constat très simple.

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La vie intime des joueurs NBA est aussi commentée que leurs prestations sportives, et c’est aussi ce qui fait le charme de cette ligue. Il faut dire que si certains sont des modèles et entretiennent de longues relations avec des amours de jeunesse, c’est notamment le cas de LeBron James et Stephen Curry, d’autres sont beaucoup plus fantaisistes.

L’année passée par exemple, Zion Williamson s’était retrouvé plongé au coeur d’une folle polémique avec une actrice de film pour adultes. Plus récemment encore, c’est le jeune arrière des Rockets Jalen Green qui a fait parler de lui, puisqu’il a mis enceinte une célébrité de 17 ans son ainée. Vous l’aurez compris, la sexualité des joueurs est un sujet comme les autres dans ce microcosme.

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Richard Jefferson parle de Jason Collins

C’est la raison pour laquelle le tabou persistant autour de l’homosexualité est surprenant. Il n’y a à cette date que quelques joueurs qui ont osé avouer leur « différence », et le plus souvent une fois à la retraite. De passage dans l’émission « We Might Be Drunk » sur YouTube, Richard Jefferson a fait une grosse confession sur un ancien coéquipier et très bon ami gay.



Jason Collins est très gay. Vraiment très gay. Mais il ne l’a pas annoncé pendant sa carrière. On était des rivaux en NCAA, et on a été draftés par les Nets la même année. Au début je le détestais. Puis c’est devenu mon meilleur ami dans l’équipe. On a été échangés par la suite, les années passent, et un jour je reçois une notification qui disait qu’il faisait son coming out. Il n’était pas sous contrat à cette époque.

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Je pense qu’il s’est dit que même sans jouer, il voulait être un défenseur des droits LGBT dans le sport professionnel. Je lui ai envoyé un message j’étais triste qu’il ne m’en parle pas. Mais il a eu une copine pendant longtemps. Au final en NBA on s’en fiche de savoir avec qui tu couches, tant que t’es à l’heure à l’entrainement et que tu m’aides à gagner de l’argent. Il ne m’a pas dragué.

D’après Richard Jefferson, les joueurs NBA ne devraient pas forcément avoir peur d’avouer leur homosexualité. Pour l’ancien des Cavaliers, le vestiaire n’aurait rien à dire tant que le concerné est présent aux entrainements, s’implique, et aide le groupe dans la quête du titre. Vision candide et naïve ou réaliste ? Chacun se fera son avis.

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Hétéro ou gay, tout ce qui importerait dans un vestiaire NBA est la victoire. Richard Jefferson n’aurait donc eu aucun problème avec la sexualité de Jason Collins chez les Nets, tant qu’il était au niveau des ambitions de la franchise.

Buzz Déclarations NBA 24/24

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