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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
De retour sous les feux des projecteurs avec la sortie du film « La promesse verte », Alexandra Lamy s’est découverte une certaine passion pour la défense de l’environnement. Critiquée à ce sujet après ses sorties récentes dans la presse, elle s’est expliquée plus en détail. Tout en restant honnête comme à son habitude.
Exilée à Londres au milieu des années 2010, Alexandra Lamy est désormais de retour en France, mieux dans sa tête que jamais. Quinquagénaire et célibataire assumée, elle est à l’affiche de « La promesse verte », un film qui dénonce l’huile de palme et qui se veut pro-écologie. Il y a quelques jours, d’ailleurs, elle avait poussé un cri du coeur sur l’état de la planète.
Problème : des internautes ont vite pointé un double-discours en soulignant ses nombreuses vacances à l’étranger, et donc son bilan carbone particulièrement élevé. Alors faut-il accabler la native de Villecresnes ou au contraire accompagner ce mouvement pro-planète ? C’est elle-même qui a clarifié sa position.
Alexandra Lamy évoque son rapport à l’écologie
Invitée de Julia Vignali sur Europe 1, l’ancienne femme de Jean Dujardin a été questionnée sur son engagement dans l’écologie. Et elle a été claire :
Non, pas du tout. Je vais être très honnête, pas du tout.
Néanmoins, l’actrice a ensuite tempéré ses propos :
En même temps, je viens d’un milieu rural où on a jamais mangé de produits industriels. Je ne me dis jamais : « Qu’est-ce que je vais m’acheter à manger ? » mais : « Qu’est-ce que je vais me faire à manger ? » Mais c’est parce que j’ai une mère qui nous a vraiment éduqués sur ça. Je pense vraiment que c’est une question d’éducation. J’ai toujours cuisiné, ma mère a toujours cuisiné… Ce n’est pas une question de temps. Alors évidemment, je ne me fais pas une blanquette de veau tous les soirs, ça c’est sûr. Mais j’ai toujours été habituée à ça.
Après c’est vrai que ma génération, on ne parlait pas vraiment d’écologie. Maintenant, il y a une chose qui est sûre : c’est que je fais hyper attention à acheter français.
Nouvellement sensibilisée à la cause, Alexandra Lamy a choisi d’en être le porte-voix. Car d’après elle, il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux :
Je me suis informée et j’ai vu que l’huile de palme ne se trouvait pas uniquement dans notre pâte à tartiner, mais dans les trois quarts de notre caddie ! Je me suis dit : « Qu’est-ce que je peux faire moi aussi à mon petit niveau ? » Ne serait-ce que pour être fier de soi ! Aujourd’hui, tout est fait pour nous faciliter la vie. Je suis hyper fière d’avoir un compost, de pouvoir jeter tous les trucs, de faire le tri, d’essayer de ne plus acheter de plastique.
Alexandra Lamy assume son nouveau cheval de bataille : si elle ne s’est longtemps pas sentie concernée par l’écologie, elle veut désormais faire sa part pour laisser aux générations futures une planète dans un état potable. Tout un programme, mais on ne peut évidemment que la féliciter de contribuer à son échelle !
