Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Alors que la France se passionnait pour le combat entre Cédric Doumbé et Baki, Daniel Woirin était à Miami pour préparer l’UFC 299 avec Benoît Saint-Denis. Il a tout de même suivi cela avec une grande attention, et il avait des choses à dire sur le fiasco du PFL Paris.
Daniel Woirin n’est pas qu’un entraineur réputé dans le monde du MMA, il est aussi un passionné de la première heure. Quand le sport était encore interdit en France, lui était déjà au Brésil à apprendre des plus grands, tout en donnant des leçons de muay thaï à des monstres comme Anderson Silva ou Lyoto Machida. On comprend pourquoi Benoît Saint-Denis progresse autant sous ses ordres.
Alors en grand amoureux des arts martiaux mixtes, il ne pouvait pas manquer le combat évènement entre Cédric Doumbé et Baysangur Chamsoudinov il y a deux semaines, même si son poulain n’était qu’à quelques heures de disputer l’UFC 299. Depuis Miami, il s’est donc mis devant son écran, et il a donné sa version des faits dans son émission « La Fine Équipe » :
Daniel Woirin énervé par l’arbitre du combat Doumbé / Baki
Moi ce qui m’agace, c’est que les arbitres ont trop de pouvoir dans la cage, et souvent trop d’égo. Oui, il y avait peut-être quelque chose qui n’allait pas, Cédric Doumbé n’aurait pas dû demander une pause une deuxième fois, mais tu peux lui parler. Les combattants ne sont pas des animaux, c’est le main event, laisse rouler. Il faut au moins lui faire un avertissement et lui dire que la prochaine fois il arrête.
Le problème c’est que sur les erreurs, les arbitres ne sont inquiétés que lorsqu’ils attendent trop longtemps avant de mettre fin au combat et que ça dégénère. Mais quand ils arrêtent trop tôt, ils n’ont jamais de problème, alors qu’ils devraient être sanctionnés. Là, Marc Goddard ruine le main event. Après pour parler de la physionomie du combat, ce n’était pas un truc de fou.
En tout cas Baki il a le mental. Il arrive face à 20.000 personnes en terrain hostile. Il est en France chez lui, mais face à un public hostile, et il a su gérer ça. C’est que déjà il est fort mentalement, et c’est le plus important. Pour revenir sur la fin, on oublie aussi le facteur protège-dents. C’est difficile d’articuler et de se faire comprendre avec.
Daniel Woirin avait des choses à dire sur le combat entre Cédric Doumbé et Baki. S’il n’a pas été forcément impressionné par le niveau montré dans la cage, il a souligné la faculté mentale affichée par le jeune combattant de 22 ans. Mais ce qu’il retiendra surtout, c’est le rôle prépondérant joué par Marc Goddard, l’arbitre de la rencontre.
Daniel Woirin ne retiendra pas le niveau dans la cage de ce PFL Paris, mais plutôt une méfiance envers les arbitres, qui ne sont jamais sanctionnés après des grosses erreurs. Il a aussi souligné le talent de Baki sur le plan mental.