NBA – À 39 ans, le récit honnête de Joakim Noah : « C’était la première fois de ma vie que je…

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Outre sa brillante carrière NBA, Joakim Noah a vécu pléthore d’aventures dans sa vie, dont certaines l’ont davantage marqué que d’autres. Il se souvient ainsi de son passage en NCAA des plus formateurs et bénéfiques pour la suite de son parcours.

Pendant qu’un LeBron James continue de rayonner sur les terrains de NBA, lui savoure son quotidien de jeune retraité. Né quelques semaines seulement après le King, Joakim Noah a quant à lui décidé de raccrocher les sneakers dès 2021. Ce, après avoir cependant eu le temps de marquer l’histoire de la NBA, où il a notamment été élu Défenseur de l’Année en 2014. Il faut dire qu’il y a débarqué avec un certain bagage.

La préparation pré-NBA à part entière de Joakim Noah

Avant d’être drafté par les Bulls, Noah a passé trois saisons sur les parquets NCAA. Non pas par contrainte, mais plutôt par choix, ce qui hallucine encore de nos jours les fans. Cette décision pouvait toutefois s’entendre à l’époque puisqu’il avait à cœur de défendre le titre obtenu par Florida lors de sa deuxième année. Cela ne s’est néanmoins pas rapproché d’une partie de plaisir, comme il le raconte à BetRivers Network :

Joakim Noah : Ma troisième année à Florida a été une année très difficile pour moi. C’était la première fois de ma vie que je devais gérer autant de pression. Remporter le titre NCAA une première fois est quelque chose de très dur, mais le faire une seconde fois l’est encore plus. On était constamment scruté. En plus de ça, on vivait sur le campus, donc vous pouvez imaginer la pression des attentes de tout le monde.

Malgré ce climat anxiogène, l’ancien intérieur français est parvenu à réaliser le doublé et a également pu en tirer des enseignements précieux pour le reste de sa carrière :

Joakim Noah : Je pense que globalement, ça a été une bonne expérience parce que ça m’a vraiment aidé à être préparé pour ce qui allait arriver chez les pros.

Ces moments restent très spéciaux pour moi. Je ne les échangerais contre rien au monde. Je dis toujours que ces années à l’université étaient les plus fun de ma vie, mais c’était aussi une vraie expérience d’apprentissage.

Et tandis que la March Madness s’apprête à débuter outre-Atlantique, Jooks a tenu à adresser un conseil aux jeunes joueurs universitaires qui aimeraient reproduire ses exploits :

Joakim Noah : Tout peut arriver dans un match. Les nerfs entrent forcément en jeu. Et c’est vrai que quand vous avez déjà goûté à cette atmosphère, vous avez une certaine expérience qui peut s’avérer très utile dans ces moments-là. Du coup, mieux vaut ne pas sous-estimer les vétérans pendant le tournoi parce qu’ils ont déjà disputé ce genre de matchs auparavant.

Rarement perturbé par la pression qui caractérise la NBA, Joakim Noah justifie cela par celle qu’il a dû enduré durant sa dernière année en NCAA. Sans doute éprouvante sur le coup, celle-ci a finalement eu le mérite de le roder pour la suite.