Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Patrick Beverley a toujours été un homme très bavard, et c’est d’autant plus vrai depuis qu’il a un podcast. Dans le dernier numéro, il s’est par exemple lancé dans un classement des joueurs NBA blancs… les moins blancs à ses yeux, aussi bien dans le jeu que dans l’attitude.
Depuis toujours en NBA, la couleur de peau des joueurs est un paramètre important aux yeux de certains fans. Dans les années 80′, c’est d’ailleurs la rivalité entre l’afro-américain Magic Johnson et le blanc Larry Bird qui a sauvé la ligue d’une fin certaine. Et si les mentalités évoluent, les stéréotypes concernant les différentes ethnies sont encore très présents dans le paysage actuel.
Par exemple, plus tôt dans la saison, Austin Reaves expliquait que dès son adolescence, tous les adversaires demandaient à défendre sur lui, puisqu’ils étaient persuadés de pouvoir stopper un blanc avec facilité. Parce que ce n’est pas toujours le cas, et parce que certains s’intègrent particulièrement avec leurs coéquipiers noirs, Patrick Beverley a décidé de citer, de manière peut-être un peu maladroite, les caucasiens les moins caucasiens de NBA dans l’attitude.
Patrick Beverley cash sur les joueurs blancs
Tyler Herro est le blanc le moins blanc de la ligue, c’est évident. Il m’énerve des fois, mais il est fort. Une fois il est venu me voir dans la bulle pour me dire : « Quoi de beau Bev ? ». C’était la première fois que je le rencontrais. Ensuite je dirais que Chet Holmgren est l’un des blancs les moins blancs. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais j’ai envie de dire Kelly Olynyk. Il me donne l’impression d’être ce gars à l’université qui traine avec sa bande, mais s’entend aussi avec tous les noirs du campus.
Alex Caruso fait du golf, il fait des trucs de blanc, mais il met aussi un bandeau sur la tête pour jouer et peut te dunker dessus. Je vais dire Donte DiVincenzo des Knicks, et le gars des Hawks qui a des tatouages sur tous les bras, Garrison Mathews. J’aurais bien dit Isaiah Hartenstein, mais il vient de Houston et a de la famille afro-américaine.
Pour Patrick Beverley, que ce soit dans l’attitude, dans le jeu, ou même dans sa manière de parler, Tyler Herro serait le joueur blanc le plus proche de ses partenaires afro-américains. Une distinction assez singulière qui fera peut-être plaisir à l’arrière du Heat… En tout cas, du côté des fans, ce n’est clairement pas ce qu’on attend du podcast d’un vétéran dans sa 12ème saison.
He be bored as hell on that podcast man 😂
— † (@HoodiHachimura) March 14, 2024
Il s’ennuie tellement dans son podcast 😂
Même si la formulation est assez maladroite, Patrick Beverley essaye sans doute de complimenter les joueurs qu’il cite dans ce classement, en disant qu’ils ont un jeu spectaculaire et une attitude dans la norme de ce qui est fait en NBA…