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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Désormais âgée de 60 ans, Sophie Davant continue d’être une voix qui porte auprès de nombreuses femmes, notamment à travers son magazine « S ». Il faut dire que celle qui partage la vie de William Leymergie a plusieurs idées assez tranchées sur la gent féminine et sur certaines lignes à suivre. C’est d’ailleurs ce qu’elle avait déjà affirmé il y a 9 ans, et ce qu’elle assume depuis.
Cette saison 2023-2024 restera un tournant pour Sophie Davant. Absente de l’antenne quotidienne de France 2 pour la première fois depuis de très longues années, la Bordelaise s’est lancée dans le défi de la radio avec son émission « Sophie et les copains » sur Europe 1. Un projet ambitieux, qui n’a toutefois pas toujours été couronnée par des audiences à la hauteur des espérances.
En parallèle, l’ancienne épouse de Pierre Sled entend bien ne pas laisser le temps qui passe trop l’impacter. Voilà plusieurs années que Sophie Davant notifie ici et là que les femmes sont traitées différemment des hommes, et que leur vieillissement leur ferme davantage de portes. Alors une seule solution à ses yeux : lutter, résister, et ne surtout pas se laisser aller. Mais convenablement.
Sophie Davant insiste sur l’importance de s’entretenir physiquement
Grande avocate de l’exercice physique et d’un mode de vie sain, l’ancienne animatrice de l’émission « Affaire conclue » est aussi l’une des rares stars à assumer son recours à la chirurgie esthétique… mais pas trop non plus. Sans citer de noms, elle déclarait ainsi à 2015 à TF1 :
Je trouve dommage les femmes qui se perdent physiquement en ayant recours de façon excessive à la chirurgie esthétique, au point de perdre leur anatomie et leurs traits initiaux.
Dans cette même interview, elle souhaitait en finir avec l’omerta sur l’utilisation de la chirurgie esthétique chez les stars :
Il y a plein de petites choses qui ne changent pas les traits. Qui va nous faire croire que des femmes d’antenne ou des femmes de cinéma ne font rien ? Il y en a très peu qui ne font rien et en général, ça se voit.
Des propos qui corroborent ceux tenus dans un entretien accordé au magazine « Au Féminin » un peu plus récemment :
Faire de la chirurgie esthétique pour me transformer totalement, non, mais pour améliorer ce qui peut déplaire, pourquoi pas. Il y a aujourd’hui une batterie de dispositifs esthétiques formidables. Quand on fait un métier d’image, je ne vois pas pourquoi on n’irait pas puiser là-dedans.
Pour autant, la chirurgie esthétique ne doit pas combler un manque ou un vide. Il ne faut pas tomber dans l’engrenage de vouloir rester jeune à tout prix, de vouloir combattre la moindre ride. Il faut choisir les bonnes techniques et les bons médecins pour que le résultat reste joli et naturel.
Si Sophie Davant ne jette pas la pierre à celle qui recourent à la chirurgie esthétique, ayant elle-même admis y avoir cédé, elle alerte sur l’importance de ne pas se laisser happer par ce tourbillon. Une mise en garde pleine de mesure et de bon sens de la part de celle qui reste ô combien appréciée et écoutée des Français.
