À 46 ans, Jarry honnête sur sa sexualité : « Je voulais demander à mon médecin de me…

L'animateur français Jarry
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

S’il est aujourd’hui homosexuel assumé et affirmé, tout n’a pas toujours été aussi simple pour Jarry. Lors d’une récente interview, la star française est revenue en toute honnêteté sur ses premiers questionnements autour de sa sexualité, dans l’enfance. Explications.

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Du haut de ses désormais 46 ans, Jarry, de son vrai nom Anthony Lambert, s’est fait une place de choix dans le paysage télévisuel français. Le natif d’Angers a notamment repris, depuis juillet 2023, la présentation de « Tout le monde veut prendre sa place » en remplacement de Laurence Boccolini. Un mouvement qui avait d’ailleurs amené Jean-Luc Reichmann à réagir très franchement sur son potentiel concurrent.

Car le moins que l’on puisse dire, c’est que les audiences sont plutôt bonnes en présence de Jarry. « Tout le monde veut prendre sa place » n’est certes pas encore au niveau des « Douze Coups de midi » sur TF1, mais le néo-présentateur plait au public et se révèle très bon pour animer l’émission, lui qui est, pour rappel, avant tout un humoriste.

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Jarry : une personnalité au passé troublé

Mais derrière ses nombreuses blagues et son sourire communicatif, Jarry cache aussi une histoire relativement difficile. C’est notamment ce qu’il a confié sur le plateau de Vivement dimanche, il y a quelques jours :

Jarry : Ma mère m’a sauvé la vie… Parce que je pense qu’elle a vu très tôt que j’étais un enfant un peu différent de mes frères. Et elle s’est dit : « Il faut à la fois le laisser libre et en même temps il faut que je le protège » Et sans ma mère, je pense que je ne serais plus là aujourd’hui.



Quand j’ai découvert que j’étais homosexuel, je suis allé voir un médecin, je lui ai dit : « Bon, là y a un problème » […] Je voulais lui demander « un médicament contre l’homosexualité ». Parce que attendez, mes trois frères sont chasseur, vigneron et footballeur, mais moi je ne rêve que de mourir sur scène au ralenti [rires]

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J’avais tellement peur de faire mon coming out ! On a peur que nos parents nous jettent à la rue en fait. Quand je lui ai avoué, ma mère regardait la télé et elle m’a dit : « Oh bah, moi, au boulot, c’est avec eux que je m’entends le mieux ! » C’était une manière de me dire : « Je le sais depuis que t’es né ». J’ai eu la chance d’être accepté dans ma famille tel que je suis et ça n’a pas de prix

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Si la découverte de l’homosexualité amène de nombreuses réactions possibles, le témoignage de Jarry montre une nouvelle fois à quel point le rôle d’une famille et des proches est déterminant dans le processus d’acceptation.

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